À Kolda, les femmes et filles handicapées peinent toujours à accéder aux services de santé sexuelle et reproductive. C’est le principal constat issu d’un diagnostic d’inclusivité réalisé dans quatre postes de santé du district sanitaire de Kolda par les femmes et filles handicapées elles-mêmes, avec l’appui de l’ONG Humanité et Inclusion (HI).
Selon les résultats de cette évaluation, plusieurs blocages structurels et humains freinent l’accès équitable aux soins. Parmi eux figurent l’absence de personnel formé au langage des signes, des établissements de santé dépourvus de rampes d’accès, des lits et tables d’accouchement inadaptés, ainsi que les difficultés de mobilité à l’intérieur des structures pour les personnes utilisant une chaise roulante. À cela s’ajoutent un accueil souvent peu inclusif et des barrières financières qui accentuent la vulnérabilité de ces femmes face aux coûts liés aux soins de santé.
Ces résultats ont été partagés au cours d’un atelier réunissant l’ensemble des acteurs concernés, notamment les services étatiques, les leaders communautaires, les élus locaux et les partenaires techniques et financiers. Cette rencontre a servi de cadre à la présidente de l’organisation des femmes et filles handicapées de Kolda, Aïssatou Doumbouya, pour renouveler son plaidoyer en faveur d’un accès « inclusif et adapté aux différents types de handicaps » aux soins de santé sexuelle et reproductive.
Un plaidoyer qui semble avoir trouvé un écho favorable. L’adjoint au maire de Kolda chargé du volet santé, Yousouph Kandé, s’est engagé à porter ce combat au niveau des collectivités territoriales, en plaidant pour l’adoption de budgets sensibles au handicap, dans un contexte où les communes sont actuellement en phase d’élaboration budgétaire. De son côté, le directeur du Centre de promotion et de réinsertion sociale de Kolda a promis de soutenir le plaidoyer en faveur d’une meilleure prise en charge des besoins spécifiques en santé des femmes handicapées, tout en insistant sur l’application effective de la loi d’orientation sociale.
En attendant des changements concrets, les acteurs réunis à cet atelier sont appelés à élaborer un plan de résolution des problèmes identifiés, afin de faciliter l’accès des femmes et filles handicapées de Kolda aux services de santé.
Il convient de rappeler que cette activité s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la troisième phase du projet ENSEMBLE (Éducation Nécessaire à la Santé sexuelle et reproductive Équitable pour devenir Maître de son Bien-être et Libre de ses choix). Ce projet est financé par la fondation FJSI et mis en œuvre par Humanité et Inclusion (HI) dans le département de Kolda.
Selon les résultats de cette évaluation, plusieurs blocages structurels et humains freinent l’accès équitable aux soins. Parmi eux figurent l’absence de personnel formé au langage des signes, des établissements de santé dépourvus de rampes d’accès, des lits et tables d’accouchement inadaptés, ainsi que les difficultés de mobilité à l’intérieur des structures pour les personnes utilisant une chaise roulante. À cela s’ajoutent un accueil souvent peu inclusif et des barrières financières qui accentuent la vulnérabilité de ces femmes face aux coûts liés aux soins de santé.
Ces résultats ont été partagés au cours d’un atelier réunissant l’ensemble des acteurs concernés, notamment les services étatiques, les leaders communautaires, les élus locaux et les partenaires techniques et financiers. Cette rencontre a servi de cadre à la présidente de l’organisation des femmes et filles handicapées de Kolda, Aïssatou Doumbouya, pour renouveler son plaidoyer en faveur d’un accès « inclusif et adapté aux différents types de handicaps » aux soins de santé sexuelle et reproductive.
Un plaidoyer qui semble avoir trouvé un écho favorable. L’adjoint au maire de Kolda chargé du volet santé, Yousouph Kandé, s’est engagé à porter ce combat au niveau des collectivités territoriales, en plaidant pour l’adoption de budgets sensibles au handicap, dans un contexte où les communes sont actuellement en phase d’élaboration budgétaire. De son côté, le directeur du Centre de promotion et de réinsertion sociale de Kolda a promis de soutenir le plaidoyer en faveur d’une meilleure prise en charge des besoins spécifiques en santé des femmes handicapées, tout en insistant sur l’application effective de la loi d’orientation sociale.
En attendant des changements concrets, les acteurs réunis à cet atelier sont appelés à élaborer un plan de résolution des problèmes identifiés, afin de faciliter l’accès des femmes et filles handicapées de Kolda aux services de santé.
Il convient de rappeler que cette activité s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la troisième phase du projet ENSEMBLE (Éducation Nécessaire à la Santé sexuelle et reproductive Équitable pour devenir Maître de son Bien-être et Libre de ses choix). Ce projet est financé par la fondation FJSI et mis en œuvre par Humanité et Inclusion (HI) dans le département de Kolda.
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