Affiches de candidats au scrutin présidentiel et législatif apposées sur la porte d’une maison à Nairobi, le 28 février 2013. REUTERS/Siegfried Modola
Si la campagne s’est déroulée dans un calme relatif par rapport à 2007, un double discours a émergé. Devant les caméras des télévisions, ou au parc Uhuru de Nairobi, les candidats se sont donné la main et ont promis qu’ils accepteraient la défaite. Mais dans les rallyes politiques, devant des foules en liesse, le ton a été beaucoup plus agressif.
Des organisations de la société civile ont dénoncé des fraudes, comme l’achat de documents d’identité à des partisans du camp adverse. Des tracts de menaces ont également été distribués dans plusieurs zones, à Nairobi, mais aussi Kisumu ou Mombasa. Autre particularité : c’est la campagne la plus chère de l’histoire du Kenya. En 2007, la campagne avait coûté 50 millions d’euros selon une organisation qui étudie les financements politiques.
Pour ce scrutin, le budget transport s’est envolé avec location d’hélicoptères : 16 au total pour 4 candidats à la présidentielle. L’accent a aussi été mis sur les média : des encarts dans les journaux, des spots radiophoniques ou télévisuels, ou encore des affiches publicitaires le long des routes. Sans oublier cette dépense incontournable : l’argent distribué aux électeurs pour finir de les convaincre de voter pour tel ou tel candidat.
Source: RFI
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