Tout a commencé lundi après-midi. Un remue-ménage est observé dans le camp militaire de Tessalit situé au nord-est du Mali. Ce camp est occupé par des soldats tchadiens qui participent à une opération militaire internationale contre les jihadistes.
Certains militaires tchadiens se disent mécontents. La hiérarchie tente de les calmer. C’est difficile, et selon un témoin, le ton est un peu monté. À bord de quarante véhicules, les quelque 160 mécontents désertent alors le camp et prennent la direction de Gao, la principale ville du nord du Mali. Parmi eux, quelques officiers, dont un capitaine.
Besoin d'être relevés
Pourquoi cette désertion ? Deux raisons sont avancées par les soldats du groupe. D'une part le non paiement de primes et de salaires. D'autre part, affirment-ils, cela fait plusieurs mois qu'ils sont au front, et ils ont besoin d’être relevés pour prendre un repos bien mérité.
Les conditions de vie difficiles n'arrangent rien, explique Abdelnasser Garboa coordonnateur du Collectif de soutien aux forces armées tchadiennes en intervention au Mali (Fatim). Les soldats se sentent oubliés, et ont presque plus besoin d'un soutien moral que financier.
D’après certaines sources consultées par RFI, de hauts gradés de l’armée tchadienne sont arrivés dans le nord du Mali pour faire face à la situation.
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