Depuis quelques jours et l'annonce des sanctions de la Cédéao, Moussa Doumma, habitant de la ville d'Ayorou, observe déjà les effets de la fermeture de la frontière avec le Mali.
« Tous les camions sont actuellement bloqués au niveau de la douane à Ayorou. En tout cas, y'a pas de passage : rien ne sort et rien ne rentre. Là-bas, c'est rempli de véhicules. »
La situation est très inquiétante, selon un autre habitant d'Ayorou, car les échanges avec le Mali voisin sont essentiels pour la ville, notamment concernant l'approvisionnement en produits alimentaires du grand marché du dimanche.
« Il y a les denrées alimentaires qu'ils exportent, y'a aussi le thé, le sucre et les pates alimentaires. Donc vraiment, si les frontières sont fermées, on peut dire que les prix des produits vont augmenter. »
Autre conséquence pour les habitants : la fermeture des frontières complique les déplacements entre les différentes localités aux abords du Mali.
« Si je voulais rendre visite à la famille au niveau de villages de la frontière, par exemple à Koutougou qui est à 7 ou 8 kilomètres de la frontière, c'est un problème parce que la police n'accepte pas le passage de véhicules. »
Ce qui inquiète les habitants d'Ayorou, c'est de ne pas savoir combien de temps durera la fermeture des frontières avec le Mali.
« Tous les camions sont actuellement bloqués au niveau de la douane à Ayorou. En tout cas, y'a pas de passage : rien ne sort et rien ne rentre. Là-bas, c'est rempli de véhicules. »
La situation est très inquiétante, selon un autre habitant d'Ayorou, car les échanges avec le Mali voisin sont essentiels pour la ville, notamment concernant l'approvisionnement en produits alimentaires du grand marché du dimanche.
« Il y a les denrées alimentaires qu'ils exportent, y'a aussi le thé, le sucre et les pates alimentaires. Donc vraiment, si les frontières sont fermées, on peut dire que les prix des produits vont augmenter. »
Autre conséquence pour les habitants : la fermeture des frontières complique les déplacements entre les différentes localités aux abords du Mali.
« Si je voulais rendre visite à la famille au niveau de villages de la frontière, par exemple à Koutougou qui est à 7 ou 8 kilomètres de la frontière, c'est un problème parce que la police n'accepte pas le passage de véhicules. »
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