La Cour de Répression de l'Enrichissement Illicite (CREI), a effectué un déplacement vendredi dernier à la clinique du Cap où est interné le prévenu Ibrahima Aboukhalil dit Bibo Bourgi. Une visite qui a mis les conseils de Karim Wade dans tous leurs états.
« La défense de Karim a été informée par la presse qu'un événement d'une grande importance a eue lieu. La cour s'est déplacée à la clinique de Bibo Bourgi pour l'interroger. Nous voudrions être informés de la réalité d'une telle démarche », a soutenu hier Me Madické Niang. Avant de hausser le ton : « Nous la dénonçons, la fustigeons ».
Pour lui, il s'agit là, d'une autre violation de droits de la défense. Car, il estime que la Cour devait les informer. « Nous pensons que si vous allez l'interroger, se serait de manière à ce que nos droits soient respectés. On ne peut pas tous aller dans une salle, mais que nous soyons représentés », a souligné la robe tout en précisant qu'ils ont des questions à poser au patient-prévenu pour un débat contradictoire.
Sur sa lancée, Me Niang dans les colonnes du journal « Enquête », a fustigé ce déplacement en milieu hospitalier. « Pour l'histoire du Sénégal, c'est la première fois que ça se passe. Que la Cour se déplace en catimini pour entendre un prévenu qui est très malade. Dans un état grave », a-t-il fulminé. Mais la réaction du président Henry Grégoire Diop ne s'est pas fait attendre. « Il y a que les avocats de Bibo qui sont concernés et ils ont été informés la veille. Un Procès-verbal a été dressé », précise le président de la Cour. Toutefois, les magistrats n'ont pas pu auditionner le prévenu à cause de son état de santé jugé critique. Pour rappel, Bibo a fait ses dernières comparutions au procès sur une civière.
« La défense de Karim a été informée par la presse qu'un événement d'une grande importance a eue lieu. La cour s'est déplacée à la clinique de Bibo Bourgi pour l'interroger. Nous voudrions être informés de la réalité d'une telle démarche », a soutenu hier Me Madické Niang. Avant de hausser le ton : « Nous la dénonçons, la fustigeons ».
Pour lui, il s'agit là, d'une autre violation de droits de la défense. Car, il estime que la Cour devait les informer. « Nous pensons que si vous allez l'interroger, se serait de manière à ce que nos droits soient respectés. On ne peut pas tous aller dans une salle, mais que nous soyons représentés », a souligné la robe tout en précisant qu'ils ont des questions à poser au patient-prévenu pour un débat contradictoire.
Sur sa lancée, Me Niang dans les colonnes du journal « Enquête », a fustigé ce déplacement en milieu hospitalier. « Pour l'histoire du Sénégal, c'est la première fois que ça se passe. Que la Cour se déplace en catimini pour entendre un prévenu qui est très malade. Dans un état grave », a-t-il fulminé. Mais la réaction du président Henry Grégoire Diop ne s'est pas fait attendre. « Il y a que les avocats de Bibo qui sont concernés et ils ont été informés la veille. Un Procès-verbal a été dressé », précise le président de la Cour. Toutefois, les magistrats n'ont pas pu auditionner le prévenu à cause de son état de santé jugé critique. Pour rappel, Bibo a fait ses dernières comparutions au procès sur une civière.
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