Le 20 mai, face à une violente crise post-électorale, le chef de l’État béninois avait promis un dialogue « franc et direct ». Ce lundi 15 juillet, à la présidence de la République, Patrice Talon a réuni une dizaine de partis politiques, dont ceux de l’opposition recalés pour les législatives d’avril 2018.
Seul le parti de son ancien ministre délégué devenu opposant, Restaurer l’Espoir de Candide Azannai, a boycotté la rencontre. Le FCBE de Boni Yayi, l’USL de Sébastien Adjavon et le Parti communiste, ses farouches adversaires, ont répondu à l’invitation.
Les revendications politiques viendront dans un second temps
Même si, dans son introduction, le chef de l’État béninois a parlé de « grande controverse électorale suivie d’épreuves » ou encore de « reconstruction de ce qui est abîmé », l’ordre du jour était essentiellement consacré à la reconnaissance officielle des partis invités. Il leur manque à tous le fameux certificat de conformité, qui a coûté aux principaux partis d’opposition la non-validation de leurs listes.
Pas de revendications politiques dans les débats : le président, qui tenait à son ordre du jour, a précisé que les exigences viendront dans un deuxième temps, avec des partis régulièrement constitués. L’existence légale est donc indispensable.
Un planning a été établi et jeudi, le ministre de l’Intérieur en charge de la délivrance des récépissés recevra les partis recalés ou en attente du nouveau statut juridique. Le but : les aider à rendre leurs dossiers éligibles. Le chef de l’État souhaite que les choses aillent vite, mais dans les règles de l’art.
L’opposition, quant à elle, considère toujours le président Talon comme le chef suprême de l'administration, qui aurait le pouvoir de lever rapidement les « blocages artificiels ».
Seul le parti de son ancien ministre délégué devenu opposant, Restaurer l’Espoir de Candide Azannai, a boycotté la rencontre. Le FCBE de Boni Yayi, l’USL de Sébastien Adjavon et le Parti communiste, ses farouches adversaires, ont répondu à l’invitation.
Les revendications politiques viendront dans un second temps
Même si, dans son introduction, le chef de l’État béninois a parlé de « grande controverse électorale suivie d’épreuves » ou encore de « reconstruction de ce qui est abîmé », l’ordre du jour était essentiellement consacré à la reconnaissance officielle des partis invités. Il leur manque à tous le fameux certificat de conformité, qui a coûté aux principaux partis d’opposition la non-validation de leurs listes.
Pas de revendications politiques dans les débats : le président, qui tenait à son ordre du jour, a précisé que les exigences viendront dans un deuxième temps, avec des partis régulièrement constitués. L’existence légale est donc indispensable.
Un planning a été établi et jeudi, le ministre de l’Intérieur en charge de la délivrance des récépissés recevra les partis recalés ou en attente du nouveau statut juridique. Le but : les aider à rendre leurs dossiers éligibles. Le chef de l’État souhaite que les choses aillent vite, mais dans les règles de l’art.
L’opposition, quant à elle, considère toujours le président Talon comme le chef suprême de l'administration, qui aurait le pouvoir de lever rapidement les « blocages artificiels ».
Autres articles
-
Mali: la prolongation de la transition, objectif inavoué du dialogue inter-Maliens?
-
Mauritanie: l'ex-président Mohamed Ould Abdel Aziz entend déposer sa candidature, même depuis sa prison
-
Les Tchadiens accusés d'avoir conspiré contre le président équato-guinéen tous acquittés mais toujours détenus
-
Israël lance une «action offensive» sur le sud du Liban
-
Vaccins : 51.2 millions de vies sauvées en Afrique en 50 ans