Dans le cadre de la Biennale de Dakar, le Fonds Métis, soutenu par l’Agence Française de Développement, a inauguré mercredi l’installation de l'exposition inédite « Faire Lieu », dont le vernissage est prévu ce vendredi à 18h. Cette exposition, qui se tiendra jusqu'au 7 décembre, met en lumière le travail de cinq artistes africains qui, au-delà de leurs productions artistiques, ont fondé des espaces culturels dédiés à l'engagement social, mobilisant l'art pour aborder des problématiques de société. Ils partagent ainsi une vision commune ancrée dans la passion de l’art.
L’objectif du Fonds Métis, au-delà de la mise en valeur du talent et du goût pour des œuvres esthétiques, est d’engager l'art au service de causes nobles, en reflétant les enjeux sociaux à travers des créations artistiques.
« Nous utilisons l’art et les émotions pour éveiller les consciences sur des sujets de société essentiels. Avec cette exposition, Faire Lieu, l’art en espace, nous avons voulu offrir une plateforme à la voix des artistes, et plus spécifiquement à ceux qui, en plus de leur pratique artistique, s'engagent dans une démarche citoyenne », a déclaré Marie Diehl, chargée du projet d’exposition.
Cette exposition rassemble plusieurs initiatives artistiques d'envergure : les Ateliers Sahm, fondés par Bill Kouélany au Congo-Brazzaville ; Bandjoun Station, créé par Barthélémy Toguo au Cameroun ; Manifa, fondé par Viye Diba au Sénégal ; Mbare Art Space au Zimbabwe, lancé par l’artiste Moffat Takadiwa ; et l'Inema Art Center, cofondé par Innocent Nkurunziza au Rwanda.
Marie Diehl explique que chaque artiste utilise le centre culturel qu'il a créé dans son pays pour soutenir des projets sociaux ou pour venir en aide aux populations locales.
« Au Congo, le centre accueille des jeunes en difficulté, parfois rejetés par leur famille, qui peuvent même y trouver un abri aux Ateliers Sahm. Au Cameroun, Bandjoun Station est non seulement un espace artistique et culturel, mais abrite aussi un projet agricole destiné à contrer l'emprise des grandes entreprises internationales sur le marché du café et de la pomme de terre. Au Rwanda, l'Inema Art Center travaille avec des enfants orphelins. Tous ces lieux sont certes des centres de création artistique, mais mobilisent aussi les arts pour aborder d’autres enjeux sociaux », a-t-elle ajouté.
Les cinq artistes à l’honneur de cette exposition proviennent de cinq pays différents : le Congo, le Sénégal, le Zimbabwe, le Rwanda et le Cameroun. L’art sera ainsi au cœur d’un métissage culturel et d’un échange d’expériences.
« L’idée de cette exposition est de rassembler ces cinq artistes et de leur donner une voix commune. Ils viennent de pays très différents et certains ne se connaissaient même pas avant ce projet. Aujourd’hui, ils ont l’opportunité de se rencontrer, d’échanger sur les espaces qu’ils ont créés et les défis qu’ils rencontrent », a-t-elle conclu.
L’objectif du Fonds Métis, au-delà de la mise en valeur du talent et du goût pour des œuvres esthétiques, est d’engager l'art au service de causes nobles, en reflétant les enjeux sociaux à travers des créations artistiques.
« Nous utilisons l’art et les émotions pour éveiller les consciences sur des sujets de société essentiels. Avec cette exposition, Faire Lieu, l’art en espace, nous avons voulu offrir une plateforme à la voix des artistes, et plus spécifiquement à ceux qui, en plus de leur pratique artistique, s'engagent dans une démarche citoyenne », a déclaré Marie Diehl, chargée du projet d’exposition.
Cette exposition rassemble plusieurs initiatives artistiques d'envergure : les Ateliers Sahm, fondés par Bill Kouélany au Congo-Brazzaville ; Bandjoun Station, créé par Barthélémy Toguo au Cameroun ; Manifa, fondé par Viye Diba au Sénégal ; Mbare Art Space au Zimbabwe, lancé par l’artiste Moffat Takadiwa ; et l'Inema Art Center, cofondé par Innocent Nkurunziza au Rwanda.
Marie Diehl explique que chaque artiste utilise le centre culturel qu'il a créé dans son pays pour soutenir des projets sociaux ou pour venir en aide aux populations locales.
« Au Congo, le centre accueille des jeunes en difficulté, parfois rejetés par leur famille, qui peuvent même y trouver un abri aux Ateliers Sahm. Au Cameroun, Bandjoun Station est non seulement un espace artistique et culturel, mais abrite aussi un projet agricole destiné à contrer l'emprise des grandes entreprises internationales sur le marché du café et de la pomme de terre. Au Rwanda, l'Inema Art Center travaille avec des enfants orphelins. Tous ces lieux sont certes des centres de création artistique, mais mobilisent aussi les arts pour aborder d’autres enjeux sociaux », a-t-elle ajouté.
Les cinq artistes à l’honneur de cette exposition proviennent de cinq pays différents : le Congo, le Sénégal, le Zimbabwe, le Rwanda et le Cameroun. L’art sera ainsi au cœur d’un métissage culturel et d’un échange d’expériences.
« L’idée de cette exposition est de rassembler ces cinq artistes et de leur donner une voix commune. Ils viennent de pays très différents et certains ne se connaissaient même pas avant ce projet. Aujourd’hui, ils ont l’opportunité de se rencontrer, d’échanger sur les espaces qu’ils ont créés et les défis qu’ils rencontrent », a-t-elle conclu.
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