La tristesse ne le quitte pas. Très affecté par la perte de son fils, Mamadou Korka Ba tué lors des affrontements entre forces de l’ordre et militants de Pastef lundi dernier, à Bignona, Hamidou Ba, demande qu’on lui rende sa dépouille.
Revenant sur le jour du drame, il a renseigné dans les colonnes de « Libération », que son fils était sorti pour aller en cours. « En quittant la maison, mon fils m'avait dit qu'il allait à l'école. Mais, au vu de la situation qui était tendue à Bignona, les élèves avaient été libérés par leurs professeurs afin qu'ils puissent rentrer chez eux. Une de ses parentes m'a dit que peu avant son décès, elle l'a vu et elle lui dit de rentrer tranquillement à la maison parce que les gens avaient commencé à manifester dans les rues de Bignona », a-t-il affirmé.
Malheureusement, le jeune élève, dans une école privée, sera atteint mortellement d’une balle à la tête sur le chemin du retour à la maison. Le père éploré à raconter, qu’il s’est rendu dans plusieurs structures de santé pour trouver le corps sans vie de son fils.
« En compagnie de mes parents et des voisins, nous nous sommes rendus dans les hôpitaux de Bignona, pensant que nous pourrions trouver la dépouille mortelle de mon fils dans une des morgues de ces structures sanitaires de la commune. Mais, hélas. C'est par la suite que nous nous sommes rendus au camp militaire de Bignona et c'est de là-bas que nous avons appris que le corps sans vie de mon enfant a été transporté à la morgue de l'hôpital régional de Ziguinchor », a déploré Hamidou Ba.
Poursuivant, il a affirmé que depuis que Mamadou Korka Ba est mort, il n’a pas encore vu son corps. « Je veux voir mon enfant quel que soit son état afin que mes parents et moi, puissions lui offrir des sépultures dignes. Nous avons été, cependant convoqués à la gendarmerie et auditionnés. C'est ce mardi matin que mes proches parents se sont rendus à Ziguinchor pour rencontrer le procureur de la République, pour que nous puissions également savoir quelle est la suite qui a été donnée à la mort de mon enfant. En attendant que nous puissions être édifiés, ma famille et moi, nous nous remettons à Allah Swt. La seule chose que je demande, c'est que les autorités m'aident à entrer en possession de la dépouille de mon enfant afin que je puisse le porter en terre en toute tranquillité », a-t-il imploré.
Revenant sur le jour du drame, il a renseigné dans les colonnes de « Libération », que son fils était sorti pour aller en cours. « En quittant la maison, mon fils m'avait dit qu'il allait à l'école. Mais, au vu de la situation qui était tendue à Bignona, les élèves avaient été libérés par leurs professeurs afin qu'ils puissent rentrer chez eux. Une de ses parentes m'a dit que peu avant son décès, elle l'a vu et elle lui dit de rentrer tranquillement à la maison parce que les gens avaient commencé à manifester dans les rues de Bignona », a-t-il affirmé.
Malheureusement, le jeune élève, dans une école privée, sera atteint mortellement d’une balle à la tête sur le chemin du retour à la maison. Le père éploré à raconter, qu’il s’est rendu dans plusieurs structures de santé pour trouver le corps sans vie de son fils.
« En compagnie de mes parents et des voisins, nous nous sommes rendus dans les hôpitaux de Bignona, pensant que nous pourrions trouver la dépouille mortelle de mon fils dans une des morgues de ces structures sanitaires de la commune. Mais, hélas. C'est par la suite que nous nous sommes rendus au camp militaire de Bignona et c'est de là-bas que nous avons appris que le corps sans vie de mon enfant a été transporté à la morgue de l'hôpital régional de Ziguinchor », a déploré Hamidou Ba.
Poursuivant, il a affirmé que depuis que Mamadou Korka Ba est mort, il n’a pas encore vu son corps. « Je veux voir mon enfant quel que soit son état afin que mes parents et moi, puissions lui offrir des sépultures dignes. Nous avons été, cependant convoqués à la gendarmerie et auditionnés. C'est ce mardi matin que mes proches parents se sont rendus à Ziguinchor pour rencontrer le procureur de la République, pour que nous puissions également savoir quelle est la suite qui a été donnée à la mort de mon enfant. En attendant que nous puissions être édifiés, ma famille et moi, nous nous remettons à Allah Swt. La seule chose que je demande, c'est que les autorités m'aident à entrer en possession de la dépouille de mon enfant afin que je puisse le porter en terre en toute tranquillité », a-t-il imploré.
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