Capture d'écran d'une vidéo réalisée en octobre 2010 montrant des membres de la secte islamiste Boko Haram Photo AFP/HO
Voilà bientôt une semaine que le Congrès américain fait pression sur l'administration de Barack Obama pour inscrire la secte Boko Haram sur la liste des organisations terroristes étrangères. La raison invoquée est de vouloir protéger le territoire et les intérêts américains dans le monde, et donner au département d'Etat les moyens de lutter contre « une organisation affiliée à al-Qaïda ».
Mais les autorités nigérianes ne l'entendent pas de cette oreille. Mercredi 23 mai, en marge d'une réunion en Afrique du Sud, le ministre de la Défense Mohammed Bello a indiqué ne pas soutenir cette initiative. « Nous cherchons à établir un dialogue avec Boko Haram, a-t-il déclaré. Les considérer comme une organisation terroriste internationale ne nous faciliterait pas la tâche ».
En mars 2012, le gouverment nigérian a pour la première fois entamé des discussions indirectes avec le groupe islamiste. Elles ont très vite échoué car la secte a estimé ne pas faire confiance au gouvernement. Aujourd'hui, les déclarations des autorités sur le sujet restent floues, mais sur le terrain, les forces de l'ordre semblent effectivement se départir d'une logique répressive systématique et opter pour un apaisement relatif.
Source: RFI
Mais les autorités nigérianes ne l'entendent pas de cette oreille. Mercredi 23 mai, en marge d'une réunion en Afrique du Sud, le ministre de la Défense Mohammed Bello a indiqué ne pas soutenir cette initiative. « Nous cherchons à établir un dialogue avec Boko Haram, a-t-il déclaré. Les considérer comme une organisation terroriste internationale ne nous faciliterait pas la tâche ».
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