Un agent de sécurité d'origine sénégalaise a été interpellé à l'Aéroport de Bordeaux, Samedi 20 février, alors qu’il s’apprêter à décoller pour Roissy dans l'objectif de rejoindre Dakar. Le mis en cause, cueilli les agents de la brigade mobile de recherche zonale de la Police aux Frontières, est poursuivi pour pour blanchiment de travail dissimulé, fraude fiscale, aide au séjour irrégulier et fourniture frauduleuse de documents administratifs.
L'homme en question fournissait des copies de son agrément professionnel, de son titre de séjour et de ses coordonnées bancaires à des compatriotes en situation irrégulière. Quinze (15) hommes ont ainsi travaillé sous son identité à travers la France. Mais c'est lui qui empochait les salaires.
"Son trafic a commencé fin 2019, début 2020" indique le responsable de la brigade néo-aquitaine. "Il avait tous les agréments pour être agent de sécurité, il habitait à Bordeaux et travaillait dans le secteur".
Une centaine d'euros pour eux, le reste pour lui
Ces faux "clones" partaient signer des contrats aux quatre coins de l'hexagone. « Sur l'année 2020, l'ensemble des salaires perçus se sont élevés à 170.000 euros. Il ne reversait qu'une centaine d'euros par mois aux clandestins », précise le responsable de l'enquête.
Le reste, le mis en cause le transférait au Sénégal où il investissait dans l'immobilier. Il achetait des terrains pour faire construire et se constituer un patrimoine.
Juste avant son interpellation samedi dernier, il semblait se sentir menacé d'où sa volonté de fuir. Il avait demandé à ses 15 petites mains d'arrêter de travailler sous son nom.
Toujours selon les informations de France3, le Sénégalais a été déféré au parquet de Bordeaux lundi matin, et placé sous contrôle judiciaire. Son passeport lui a été retiré. Il comparaîtra en juin prochain devant la justice.
L'homme en question fournissait des copies de son agrément professionnel, de son titre de séjour et de ses coordonnées bancaires à des compatriotes en situation irrégulière. Quinze (15) hommes ont ainsi travaillé sous son identité à travers la France. Mais c'est lui qui empochait les salaires.
"Son trafic a commencé fin 2019, début 2020" indique le responsable de la brigade néo-aquitaine. "Il avait tous les agréments pour être agent de sécurité, il habitait à Bordeaux et travaillait dans le secteur".
Une centaine d'euros pour eux, le reste pour lui
Ces faux "clones" partaient signer des contrats aux quatre coins de l'hexagone. « Sur l'année 2020, l'ensemble des salaires perçus se sont élevés à 170.000 euros. Il ne reversait qu'une centaine d'euros par mois aux clandestins », précise le responsable de l'enquête.
Le reste, le mis en cause le transférait au Sénégal où il investissait dans l'immobilier. Il achetait des terrains pour faire construire et se constituer un patrimoine.
Juste avant son interpellation samedi dernier, il semblait se sentir menacé d'où sa volonté de fuir. Il avait demandé à ses 15 petites mains d'arrêter de travailler sous son nom.
Toujours selon les informations de France3, le Sénégalais a été déféré au parquet de Bordeaux lundi matin, et placé sous contrôle judiciaire. Son passeport lui a été retiré. Il comparaîtra en juin prochain devant la justice.
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