Le président d’extrême droite vient de limoger le directeur de l'Institut national de recherche spatiale (INPE) brésilien, l'organisme public chargé de mesurer la déforestation en Amazonie, accusé par le gouvernement d’avoir publié des chiffres « mensongers » et de « faire le jeu des ONG ».
Mais la même agence vient de diffuser des données qui montrent que la situation s’est encore aggravée au mois de juillet. La déforestation aurait plus que tripler par rapport à juillet 2018. 2 254 km² de zones ont été déforestés dans le pays le mois passé, contre 596,6 km² en juillet 2018, soit une augmentation de 278% sur un an. Et sur sept mois, c’est à dire depuis le début du gouvernement Bolsonaro, elle aurait progressé de 67%.
Selon Jair Bolsonaro, ces données alarmantes ne correspondent pas à la réalité, et sont manipulées dans le but de porter atteinte au Brésil. « On m’accuse d’être le capitaine tronçonneuse », s’insurge Jair Bolsonaro, qui a avait annulé à la fin du mois dernier une rencontre avec Jean-Yves Le Drian, le ministre français des Affaires étrangères, car celui-ci s’était entretenu avec des ONG brésiliennes jugées « subversives ».
Jair Bolsonaro a également demandé à être consulté avant que les statistiques de la déforestation soient rendues publiques. Mais il assure qu’il ne s’agit pas de censure, rapporte notre correspondant à Sao Paulo, Martin Bernard.
Mais la même agence vient de diffuser des données qui montrent que la situation s’est encore aggravée au mois de juillet. La déforestation aurait plus que tripler par rapport à juillet 2018. 2 254 km² de zones ont été déforestés dans le pays le mois passé, contre 596,6 km² en juillet 2018, soit une augmentation de 278% sur un an. Et sur sept mois, c’est à dire depuis le début du gouvernement Bolsonaro, elle aurait progressé de 67%.
Selon Jair Bolsonaro, ces données alarmantes ne correspondent pas à la réalité, et sont manipulées dans le but de porter atteinte au Brésil. « On m’accuse d’être le capitaine tronçonneuse », s’insurge Jair Bolsonaro, qui a avait annulé à la fin du mois dernier une rencontre avec Jean-Yves Le Drian, le ministre français des Affaires étrangères, car celui-ci s’était entretenu avec des ONG brésiliennes jugées « subversives ».
Jair Bolsonaro a également demandé à être consulté avant que les statistiques de la déforestation soient rendues publiques. Mais il assure qu’il ne s’agit pas de censure, rapporte notre correspondant à Sao Paulo, Martin Bernard.
Autres articles
-
L’intelligence artificielle en Afrique, entre avancées et difficultés
-
Nigeria: un rapport de l’ONU fait état de 100 «bandits» tués par l’armée dans l’État de Zamfara
-
Centrafrique: un «ouf de soulagement» après la réhabilitation d’une route vitale dans le centre-ouest du pays
-
Est de la RDC: la neutralisation des FDLR toujours en attente presque 50 jours après l’accord de Washington
-
Tchad: quelles suites judiciaires dans l’affaire Succès Masra?