Si le texte avait été appliqué à la lettre, les quinze jours suivant la signature auraient déjà permis d’engager la première phase : sensibilisation, planification, coordination et échanges de renseignements avec les différents partenaires. Mais sur le terrain, rien n’a encore bougé. Les dates ne sont plus claires. Le statu quo persiste. Quelques éléments expliquent ce retard.
D’abord, le lancement du Mécanisme conjoint de coordination de la sécurité (JSCM). Sa mission entre autres : identifier et localiser les FDLR et les groupes affiliés, afin de permettre leur neutralisation. Ce dispositif devait être actif au plus tard le 27 juillet — soit 30 jours après l’entrée en vigueur de l’accord. Mais il a eu du mal à décoller.
Il a finalement tenu sa première réunion il y a cinq jours en Éthiopie, et non en RDC ou au Rwanda comme prévu dans le texte – ce qui illustre les difficultés. Au cours de cette rencontre, Kinshasa et Kigali ont adopté des termes de référence pour encadrer les futures réunions.
Tension toujours forte sur le terrain
Un contexte délicat, notamment sur la lecture que Kinshasa se fait de l’accord. C’était, en réalité, plus une prise de contact. Une deuxième réunion est prévue en septembre. Celle-ci sera, selon nos informations, consacrée à la mise en œuvre du concept d’opérations : qui doit faire quoi, comment, et avec quelle aide des médiateurs ?
Pour une source proche du dossier, le délai de trois mois fixé pour neutraliser les FDLR ne devrait être compté qu’à partir de cette deuxième réunion. Un diplomate de la région, joint par téléphone par RFI, insiste : le plus important, ce ne sont pas les dates, mais la bonne volonté des acteurs.
Mais sur le terrain, la tension reste forte. Kigali dit ne constater aucun signe de la fin de la collaboration entre Kinshasa et les FDLR. Et Kinshasa accuse toujours Kigali de soutenir l’AFC / M23.
D’abord, le lancement du Mécanisme conjoint de coordination de la sécurité (JSCM). Sa mission entre autres : identifier et localiser les FDLR et les groupes affiliés, afin de permettre leur neutralisation. Ce dispositif devait être actif au plus tard le 27 juillet — soit 30 jours après l’entrée en vigueur de l’accord. Mais il a eu du mal à décoller.
Il a finalement tenu sa première réunion il y a cinq jours en Éthiopie, et non en RDC ou au Rwanda comme prévu dans le texte – ce qui illustre les difficultés. Au cours de cette rencontre, Kinshasa et Kigali ont adopté des termes de référence pour encadrer les futures réunions.
Tension toujours forte sur le terrain
Un contexte délicat, notamment sur la lecture que Kinshasa se fait de l’accord. C’était, en réalité, plus une prise de contact. Une deuxième réunion est prévue en septembre. Celle-ci sera, selon nos informations, consacrée à la mise en œuvre du concept d’opérations : qui doit faire quoi, comment, et avec quelle aide des médiateurs ?
Pour une source proche du dossier, le délai de trois mois fixé pour neutraliser les FDLR ne devrait être compté qu’à partir de cette deuxième réunion. Un diplomate de la région, joint par téléphone par RFI, insiste : le plus important, ce ne sont pas les dates, mais la bonne volonté des acteurs.
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