Après Ouagadougou, la révolte militaire a atteint les villes de Pô (sud) et de Tenkodogo (est), Burkina Faso. AFP PHOTO / AHMED OUOBA
Comme un effet domino, la mutinerie, commencée jeudi dernier au sein de la garde présidentielle, s’est étendue à Pô et à Tenkodogo, deux villes du sud du pays. Pô, située à la frontière avec le Ghana, est une ville garnison avec plusieurs casernes dont le CEC, le Centre d’entraînement commando, et l’académie des officiers (Académie militaire de Pô).
C’est aussi une ville symbole parce que c’est là que sont formées les troupes d’élite de l’armée burkinabé. Blaise Compaoré et ceux qui le gardent sont d’ailleurs issus de Pô. Samedi et dimanche, les soldats ont tiré des coups de feu en l’air. Ils se sont emparés des véhicules des particuliers et ont blessé au moins deux personnes, selon des témoins. Toute la journée de jeudi, la ville est restée déserte.
A Tenkodogo, ville frontalière du Togo et du Ghana, les soldats, sortis du régiment d’infanterie commando, ont tiré deux heures environ avant de retourner en caserne en début de soirée.
A Ouagadougou, où l’on a instauré le couvre-feu, le calme est revenu depuis samedi soir. Mais dimanche, la ville tournait au ralenti. Il n’y avait pas de carburant pour circuler, les stations-service étant fermées depuis le début de la crise.
C’est aussi une ville symbole parce que c’est là que sont formées les troupes d’élite de l’armée burkinabé. Blaise Compaoré et ceux qui le gardent sont d’ailleurs issus de Pô. Samedi et dimanche, les soldats ont tiré des coups de feu en l’air. Ils se sont emparés des véhicules des particuliers et ont blessé au moins deux personnes, selon des témoins. Toute la journée de jeudi, la ville est restée déserte.
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