Au Burkina Faso, les internautes qui ont reçu le film du viol l'ont bloqué et ont invité tous les autres à éviter sa diffusion, ce qui a permis d'en freiner l'ampleur.
Très vite, les rumeurs d'un arrangement à l'amiable révélé par certains internautes ont consterné la population. Ce qui a poussé plusieurs associations à sortir de leur silence et à exiger un traitement judiciaire de l'affaire.
« Acte ignoble »
Clarisse Nadembega, présidente de l'Association des femmes juristes du Burkina Faso condamne avec vigueur cet « acte ignoble » et invite la justice à se saisir de ce cas.
Pour elle, il est « inadmissible » que cette affaire soit traitée à l'amiable. L'association propose à cet effet les services de sa clinique juridique à la famille de la victime afin que les coupables soient punis à la hauteur de leur « acte criminel ».
Dans un communiqué, le ministère de la Promotion de la femme affirme que toutes les dispositions sont prises pour l'accompagnement psychosocial de la victime ainsi que sa famille. Sur le plan judiciaire, le ministère assure que toutes les dispositions seront prises afin que les auteurs de ce viol soient punis « à la hauteur de leur forfait inhumain ».
De leur côté, les membres de l'association Mys-Tic ont adressé un courrier de dénonciation aux différents ministères concernés par l'affaire. Pour Noelie Kouraogo, la responsable, « aucune tentative pour étouffer cet acte ignoble, déshonorant et humiliant ne devrait être tolérée ».
L'association prévoit une campagne numérique pour la sensibilisation à une bonne utilisation des technologies de l'information et de la communication.
-
Tchad: la coalition «Nous le Peuple» demande le report de la présidentielle
-
Présidentielle 2024: la CEDEAO compte envoyer une délégation de 130 observateurs au Sénégal
-
Guinée : limogeage des directeurs généraux des sociétés d’électricité et des pétroles
-
Burkina: Le président Traoré signe un décret pour récompenser les dénonciateurs des faits avérés de corruption
-
Un bilan mitigé pour les 30 ans de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale