Le Burundi est confronté depuis début décembre à une nouvelle arrivée massive de réfugiés en provenance de l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Selon un rapport inter-agences coordonné par les Nations unies, près de 90 000 personnes ont traversé la frontière burundaise en moins de deux semaines pour fuir les violences dans le Sud-Kivu, notamment à Uvira et ses environs. Face à l’ampleur de la crise, ces agences et partenaires onusiens ont lancé mercredi 17 décembre un nouvel appel de fonds de 33,2 millions de dollars pour financer la réponse d’urgence.
Dans leur « Appel inter-agences de réponse d’urgence pour les réfugiés au Burundi », les huit agences des Nations unies et partenaires inter-agences affirment que les 33,2 millions vont servir à couvrir les besoins essentiels des 16 000 familles arrivées ces dix derniers jours depuis l’est de la RDC. Celles-ci sont dans un dénouement total.
Les organisations humanitaires pourront répondre à la crise jusqu'à mars et faire face au manque d'abris, de vivres, de latrines ou encore de médicaments.
Quatre priorités ont été définies. D’abord garantir la protection des populations, dans le respect du principe de non-refoulement. Puis assurer l’accès aux besoins vitaux, car avec la surpopulation, les réfugiés vivent dans des conditions insalubres. Elles veulent aussi renforcer la coordination et la mobilisation des ressources.
Mais une des priorités essentielles est surtout de développer rapidement le site de Bweru. Ce dernier est désigné comme site prioritaire de relocalisation par les autorités burundaises pour désengorger la frontière.
Près de 13 000 personnes y ont déjà été transférées. Mais les infrastructures originelles y sont insuffisantes, notamment en matière d’accès routier, de points d’eau, de latrines et d’abris d’urgence.
Dans son appel, l'ONU décrit une urgence humanitaire qui augmente la pression sur le Burundi. Cela alors que le pays traverse une grave crise socio-économique et qu'il accueillait déjà, avant décembre, environ 90 000 réfugiés congolais et 2 000 demandeurs d’asile.
Dans leur « Appel inter-agences de réponse d’urgence pour les réfugiés au Burundi », les huit agences des Nations unies et partenaires inter-agences affirment que les 33,2 millions vont servir à couvrir les besoins essentiels des 16 000 familles arrivées ces dix derniers jours depuis l’est de la RDC. Celles-ci sont dans un dénouement total.
Les organisations humanitaires pourront répondre à la crise jusqu'à mars et faire face au manque d'abris, de vivres, de latrines ou encore de médicaments.
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Mais une des priorités essentielles est surtout de développer rapidement le site de Bweru. Ce dernier est désigné comme site prioritaire de relocalisation par les autorités burundaises pour désengorger la frontière.
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