En Guinée, de nouveaux accusés ont comparu jeudi 18 décembre devant le tribunal criminel de Dixinn, chargé du dossier des massacres du 28 septembre 2009, délocalisé à la cour d’appel de Conakry. Ces officiers de l’armée, dont le colonel de gendarmerie Bienvenu Lamah, avaient initialement bénéficié d’un non-lieu avant d’être mis en cause à la suite de dénonciations, notamment par Toumba Diakité, condamné le 31 juillet 2024 à dix ans d’emprisonnement. Depuis novembre 2022, ils sont poursuivis pour des faits présumés de meurtres et d’assassinats liés aux violences commises au stade de Conakry.
Au total, sept officiers et sous-officiers de l’armée guinéenne sont désormais poursuivis pour des chefs d’accusation particulièrement lourds : abus d’autorité, meurtre, assassinat, viols, enlèvement, entrave aux mesures d’assistance, actes de torture et complicité.
Le principal accusé, le colonel de gendarmerie Bienvenu Lamah, maître instructeur, a été le premier à comparaître à l’audience. « Son innocence, d'ailleurs, crève les yeux », plaide son avocat, Me Zézé Kalivogui. « Parce que là, il jette même le doute dans la tête des parties civiles. Nous allons bien évidemment plaider son innocence et demander qu’il soit acquitté purement et simplement parce que ces infractions ne lui collent pas à la peau », a-t-il déclaré.
Un procès renvoyé au 12 janvier
Du côté des parties civiles, Me Alfa Amadou DS Bah soutient que le colonel Lamah était bel et bien le responsable du camp militaire d’où sont partis les jeunes soldats qui ont commis les massacres au stade de Conakry.
« C’est lui qui a lu la liste des recrues devant participer à l’opération au stade. Donc, cet élément-là est très important pour déterminer sa responsabilité dans cette affaire. Tout ce qu’il a expliqué, il a nié les faits. Nous avons des éléments concrets et probants qui laissent entendre qu'effectivement il était l’un des responsables du centre de Kaléah, ce centre [d'où] sont parties trois cents recrues qui sont allées au stade causer d’énormes massacres », a affirmé l’avocat.
Trois accusés, dont le colonel Gono Sangaré, ancien proche de l’ex-chef de la junte Moussa Dadis Camara, actuellement en fuite, seront jugés par contumace. Le procès a été renvoyé au 12 janvier 2026.
Pour rappel, lors du verdict rendu le 31 juillet 2024 dans le procès historique des massacres du 28 septembre 2009 au stade de Conakry, huit personnes avaient été condamnées pour crimes contre l’humanité. Parmi elles figurait Moussa Dadis Camara, condamné à vingt ans de prison ferme, avant d’être gracié par le président de la transition, le général Mamadi Doumbouya, ainsi que sept autres hauts responsables militaires.
Au total, sept officiers et sous-officiers de l’armée guinéenne sont désormais poursuivis pour des chefs d’accusation particulièrement lourds : abus d’autorité, meurtre, assassinat, viols, enlèvement, entrave aux mesures d’assistance, actes de torture et complicité.
Le principal accusé, le colonel de gendarmerie Bienvenu Lamah, maître instructeur, a été le premier à comparaître à l’audience. « Son innocence, d'ailleurs, crève les yeux », plaide son avocat, Me Zézé Kalivogui. « Parce que là, il jette même le doute dans la tête des parties civiles. Nous allons bien évidemment plaider son innocence et demander qu’il soit acquitté purement et simplement parce que ces infractions ne lui collent pas à la peau », a-t-il déclaré.
Un procès renvoyé au 12 janvier
Du côté des parties civiles, Me Alfa Amadou DS Bah soutient que le colonel Lamah était bel et bien le responsable du camp militaire d’où sont partis les jeunes soldats qui ont commis les massacres au stade de Conakry.
« C’est lui qui a lu la liste des recrues devant participer à l’opération au stade. Donc, cet élément-là est très important pour déterminer sa responsabilité dans cette affaire. Tout ce qu’il a expliqué, il a nié les faits. Nous avons des éléments concrets et probants qui laissent entendre qu'effectivement il était l’un des responsables du centre de Kaléah, ce centre [d'où] sont parties trois cents recrues qui sont allées au stade causer d’énormes massacres », a affirmé l’avocat.
Trois accusés, dont le colonel Gono Sangaré, ancien proche de l’ex-chef de la junte Moussa Dadis Camara, actuellement en fuite, seront jugés par contumace. Le procès a été renvoyé au 12 janvier 2026.
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