Le chef de l’État du Bénin Patrice Talon vient de conclure une conférence de presse à la présidence. Pour la première fois, il s'est adressé aux journalistes de la presse nationale et internationale à propos de la tentative de putsch du 7 décembre dernier, et au lendemain de la promulgation de la nouvelle Constitution. Celle-ci a été révisée et votée par les députés le 14 novembre 2025. Deux sujets majeurs sur lesquels il a été longuement questionné durant près de deux heures.
La première information concerne la traque du chef des mutins et de ses complices en fuite. Selon le président du Bénin, les recherches se poursuivent activement, un mandat d'arrêt international ayant été émis contre eux. Patrice Talon annonce avoir sollicité la coopération des autorités des pays voisins où les mutins pourraient se trouver, afin d'obtenir leur extradition.
Il n’a cité aucun pays. Il a simplement indiqué que les auteurs des événements du 7 décembre dernier ont été manipulés par des politiciens nostalgiques et jaloux, et manipulés aussi par des soutiens extérieurs.
Patrice Talon a qualifié les mutins de crapules, de voyous, de marginaux. « Ils n'ont obtenu aucun ralliement, ni du commandement, ni des sous-officiers, ni de la population », s'est réjoui le président.
Il révèle que Pascal Tigri a été joint par téléphone par son supérieur hiérarchique qui lui a demandé de se rendre. Il aurait exprimé une crainte en répondant : « Vous voulez nous bombarder ? », avant de s'enfuir, selon Patrice Talon, en tenue civile et en voiture.
« L'armée et la Garde nationale ont été extraordinaires », s'est félicité le président.
Le chef de l’État défend la révision de la Constitution
Le deuxième sujet du jour, c’était la révision de la Constitution promulguée le 17 décembre par le chef de l’État. Révision que l’opposition avait dénoncée avec véhémence sur l’allongement du mandat présidentiel, la création du Sénat et surtout une disposition sur l’instauration d’une trêve politique que certains ont interprétée comme un silence total imposé aux opposants.
Sur ce dernier point, Patrice Talon a été catégorique et a balayé cette interprétation : ce qui est interdit, c'est d'être en campagne électorale en permanence et la trêve instaurée n'est pas une nouveauté, elle existe déjà dans la Constitution.
La loi fondamentale autorise les campagnes électorales 15 jours avant les scrutins. Le président explique même avoir prolongé ce délai à un an. Il précise ensuite que la critique de l'action publique n'est nullement interdite et est consacrée par la Constitution.
Enfin, le Sénat est perçu par ses opposants comme une institution au-dessus de toutes les autres. C'est un organe arbitre, chargé de réguler la vie politique et d'arbitrer entre le chef de l'État et l'Assemblée nationale pour éviter les blocages et les paralysies. « C'est ma pratique du pouvoir qui explique que c'est nécessaire », a affirmé Patrice Talon.
La première information concerne la traque du chef des mutins et de ses complices en fuite. Selon le président du Bénin, les recherches se poursuivent activement, un mandat d'arrêt international ayant été émis contre eux. Patrice Talon annonce avoir sollicité la coopération des autorités des pays voisins où les mutins pourraient se trouver, afin d'obtenir leur extradition.
Il n’a cité aucun pays. Il a simplement indiqué que les auteurs des événements du 7 décembre dernier ont été manipulés par des politiciens nostalgiques et jaloux, et manipulés aussi par des soutiens extérieurs.
Patrice Talon a qualifié les mutins de crapules, de voyous, de marginaux. « Ils n'ont obtenu aucun ralliement, ni du commandement, ni des sous-officiers, ni de la population », s'est réjoui le président.
Il révèle que Pascal Tigri a été joint par téléphone par son supérieur hiérarchique qui lui a demandé de se rendre. Il aurait exprimé une crainte en répondant : « Vous voulez nous bombarder ? », avant de s'enfuir, selon Patrice Talon, en tenue civile et en voiture.
« L'armée et la Garde nationale ont été extraordinaires », s'est félicité le président.
Le chef de l’État défend la révision de la Constitution
Le deuxième sujet du jour, c’était la révision de la Constitution promulguée le 17 décembre par le chef de l’État. Révision que l’opposition avait dénoncée avec véhémence sur l’allongement du mandat présidentiel, la création du Sénat et surtout une disposition sur l’instauration d’une trêve politique que certains ont interprétée comme un silence total imposé aux opposants.
Sur ce dernier point, Patrice Talon a été catégorique et a balayé cette interprétation : ce qui est interdit, c'est d'être en campagne électorale en permanence et la trêve instaurée n'est pas une nouveauté, elle existe déjà dans la Constitution.
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