Lors de ces affrontements entre le mystérieux groupe armé et les forces de l’ordre, un responsable local a alors parlé de 12 rebelles tués. Suite à cela, le porte-parole de la police a finalement annoncé, en milieu de semaine, que 22 rebelles et deux policiers avaient été tués lors des derniers combats dimanche 23 février.
Cependant, depuis quelques jours, la société civile dénonce une exécution extrajudiciaire d’une dizaine de prisonniers, en se basant sur de nombreuses photos et vidéos prises ce jour-là, et qui ont été authentifiées par des témoins, « une barbarie » à l'actif des forces de l'ordre et des « Imbonerakure » que l'ONU qualifie de milice.
Pacifique Nininahazwe, une des figures de la société civile burundaise en exil, condamne des exécutions extrajudiciaires et demande une enquête indépendante.
« Des images montrent plus d’une dizaine de personnes qui avaient été arrêtées. On a envie de lui poser la question : mais qu’est donc devenue la dizaine de personnes qui avaient été arrêtées et qu’on a vues dans des images ? Le porte-parole de la police a aussi affirmé qu’un enseignant d’une école secondaire avait dirigé ces opérations. Or, il se trouve que la photo de cet enseignant a été aussi vue lorsqu’il était arrêté avec les bras ligotés. On a vu aussi une autre photo du même enseignant déjà exécuté. C’est comme si ces déclarations des autorités burundaises étaient comme des preuves de ces exécutions extrajudiciaires », explique-t-il à RFI.
Aucun responsable burundais ne pouvait être joint jusqu’à vendredi soir.
Cependant, depuis quelques jours, la société civile dénonce une exécution extrajudiciaire d’une dizaine de prisonniers, en se basant sur de nombreuses photos et vidéos prises ce jour-là, et qui ont été authentifiées par des témoins, « une barbarie » à l'actif des forces de l'ordre et des « Imbonerakure » que l'ONU qualifie de milice.
Pacifique Nininahazwe, une des figures de la société civile burundaise en exil, condamne des exécutions extrajudiciaires et demande une enquête indépendante.
« Des images montrent plus d’une dizaine de personnes qui avaient été arrêtées. On a envie de lui poser la question : mais qu’est donc devenue la dizaine de personnes qui avaient été arrêtées et qu’on a vues dans des images ? Le porte-parole de la police a aussi affirmé qu’un enseignant d’une école secondaire avait dirigé ces opérations. Or, il se trouve que la photo de cet enseignant a été aussi vue lorsqu’il était arrêté avec les bras ligotés. On a vu aussi une autre photo du même enseignant déjà exécuté. C’est comme si ces déclarations des autorités burundaises étaient comme des preuves de ces exécutions extrajudiciaires », explique-t-il à RFI.
Aucun responsable burundais ne pouvait être joint jusqu’à vendredi soir.
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