
En août 2019, ils ont été arrêtés alors qu’ils étaient en reportage dans la province de Buzanza, dans l’ouest burundais, à la suite d’une incursion de rebelles burundais en provenance de la RDC. Ils ont été condamnés en janvier à deux ans et six mois de prison pour « tentative impossible de complicité d’atteinte à la sûreté intérieure de l’État ». Ce verdict a été dénoncé par toutes les grandes organisations de défense des droits de l’homme et de la presse.
Antoine Kaburahe, le fondateur du groupe Iwacu qui vit aujourd'hui en exil en Belgique, espère que cette fois-ci « le droit va être dit ». « On espère qu’aujourd’hui les juges vont enfin considérer nos quatre collègues pour ce qu’ils sont, donc des journalistes. Uniquement des journalistes », martèle Antoine Kaburahe.
Les journalistes s’étaient déplacés pour couvrir des violences qui leur avait été indiqués : « Des affrontements avaient été signalés à Buzanza. En début d’après-midi ils sont allés à Buzanza pour voir la situation de leurs propres yeux. Et je pense que ces journalistes devraient être plutôt récompensés, encouragés dans leur travail. Parce qu’aujourd’hui on assiste beaucoup à des fake news qui passent sur les réseaux sociaux et les journalistes d'Iwacu vont sur le terrain. Et ça, c’est très important. Donc c’est beaucoup d’espoir, c’est une attente depuis six mois et nous espérons qu’aujourd’hui ce sera enfin la réhabilitation pour les quatre journalistes, mais quelque part, pour tous les journalistes d'Iwacu qui se battent sans relâche depuis douze ans pour produire une information de qualité ».
Antoine Kaburahe, le fondateur du groupe Iwacu qui vit aujourd'hui en exil en Belgique, espère que cette fois-ci « le droit va être dit ». « On espère qu’aujourd’hui les juges vont enfin considérer nos quatre collègues pour ce qu’ils sont, donc des journalistes. Uniquement des journalistes », martèle Antoine Kaburahe.
Les journalistes s’étaient déplacés pour couvrir des violences qui leur avait été indiqués : « Des affrontements avaient été signalés à Buzanza. En début d’après-midi ils sont allés à Buzanza pour voir la situation de leurs propres yeux. Et je pense que ces journalistes devraient être plutôt récompensés, encouragés dans leur travail. Parce qu’aujourd’hui on assiste beaucoup à des fake news qui passent sur les réseaux sociaux et les journalistes d'Iwacu vont sur le terrain. Et ça, c’est très important. Donc c’est beaucoup d’espoir, c’est une attente depuis six mois et nous espérons qu’aujourd’hui ce sera enfin la réhabilitation pour les quatre journalistes, mais quelque part, pour tous les journalistes d'Iwacu qui se battent sans relâche depuis douze ans pour produire une information de qualité ».
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