CHAN 2016: SENEGAL-GUINEE CE SAMEDI (17H GMT) Les clés du match !

Ça ne devrait pas être du beurre à couper.  L’enjeu sportif entre le Sénégal et la Guinée a toujours été de taille. Il en sera de même ce samedi, au stade Demba Diop,  à l’occasion de la confrontation entre les deux pays pour le ticket qualificatif au Chan 2016. Les « Lions » locaux  avec un retard de deux buts à remonter auront  à cœur de renverser la tendance devant le Syli National, confiant à l’idée de conserver son acquis consolidé à Dakar. Depuis l’entame de cette compétition en 2011 la Guinée n’a jamais été plus proche de la qualification, tandis que le Sénégal était absent lors de la précédente édition de ces joutes. Un parfum de revanche qui pourrait se jouer sur des détails.
La bataille tactique
Le Sénégal et la Guinée ont  montré leurs potentiels collectifs et individuels, lors de la  manche aller, à Bamako. En dépit des absences notées de part et d’autre, on n’a aucunement senti, l’indispensabilité d’un joueur.  L’opposition de style  s’est avérée une réalité entre le  Sénégal et la Guinée. Le Sénégal s’est foiré d’entrée dans son emplacement avec le but pris matinalement (5’)  et la balle de break (20’).  C’est donc sur son  potentiel technique que Kanfory Lape Bangoura  a fait la différence face à son homologue sénégalais, Moustapha Seck.  Le tournant décisif devrait venir sans doute du banc.
La cohésion 
Les deux équipes ne jouent pas comme le Barça ou on se retrouve les yeux bandés dans un mouchoir de poche. A l’instar de tous les matches justement dans ces éliminatoires, l’équipe la plus soudée collectivement, avec une moindre capacité à se faire deux a trois passes consécutives, fait toujours la différence. L’équipe de Guinée est composée par les joueurs du Horoya Ac et l’As Kaloum. Ces deux équipes s’échangent d’ailleurs les meilleurs du pays qui se côtoient en sélection depuis longtemps. Le Sénégal sur une bonne lancée a progressivement perdu ses meilleurs éléments part monnayer leurs talents. Quelques éléments du U23 sont venus combler le vide. La mayonnaise n’a pas encore pris si on se fie à ce faux-pas enregistré à Bamako. Il va falloir alors retrouver ses automatismes.
avec Rewmi