Le ministre sénégalais de la Justice, Malick Sall est revenu sur l’affaire d’une éventuelle réhabilitation de Karim Wade, ayant occasionné le limogeage de deux de ses collaborateurs, dans un entretien avec L’Observateur. Relatant sa conversation avec le président Macky Sall, il a révélé qu’ils n’ont pas dormi la nuit, le jour des faits.
« Le président n’était pas content et c’est normal. Il m’a dit qu’il en a entendu parler, mais il pensait que c’était un « Fake news ». Je lui ai dit que malheureusement, c’est la réalité. On n’a pas dormi cette nuit-là », a révélé d’emblée le ministre de la Justice.
Après vérification des faits, poursuit-il, il fallait réagir tout de suite, d’autant que nous avons en face de nous, des gens qui ne sont pas toujours de bonne foi. « Je ne les condamne pas. Quand on est dans une mauvaise situation, on a le droit d’utiliser tout ce qu’on peut pour se sortir de là ».
Selon Malick Sall, si cette information sur une éventuelle réhabilitation de Karim Wade, n’avait pas été démentie, ses avocats allaient en tirer les conséquences tout de suite, en disant voilà, c’est la position définitive du Sénégal.
Par ailleurs, il a fait savoir que le gouvernement a le droit de réclamer la révision du procès de Karim Wade, sa réhabilitation et son indemnisation. « D’ailleurs d’aucuns l’ont fait déjà. On savait bien que c’était ça le but recherché. Tout cela nous amène à nous poser des questions », conclut-il.
Lundi, Samba Ndiaye Seck et Moustapha Ka ont été relevés de leurs fonctions, suite leur déclaration sur une éventuelle réhabilitation de Karim Wade devant le Comité des droits de l’homme des Nations Unies à Genève, jugée « non conforme » à celle de l’Etat.
« Le président n’était pas content et c’est normal. Il m’a dit qu’il en a entendu parler, mais il pensait que c’était un « Fake news ». Je lui ai dit que malheureusement, c’est la réalité. On n’a pas dormi cette nuit-là », a révélé d’emblée le ministre de la Justice.
Après vérification des faits, poursuit-il, il fallait réagir tout de suite, d’autant que nous avons en face de nous, des gens qui ne sont pas toujours de bonne foi. « Je ne les condamne pas. Quand on est dans une mauvaise situation, on a le droit d’utiliser tout ce qu’on peut pour se sortir de là ».
Selon Malick Sall, si cette information sur une éventuelle réhabilitation de Karim Wade, n’avait pas été démentie, ses avocats allaient en tirer les conséquences tout de suite, en disant voilà, c’est la position définitive du Sénégal.
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