À l’occasion du séjour du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, en Casamance, le défenseur des droits humains Seydi Gassama a délivré un message fort, mettant en exergue plusieurs défis structurels majeurs auxquels la région demeure confrontée.
Au cœur de son plaidoyer figure la reconstruction du pont Émile Badiane, qu’il qualifie d’urgence absolue. Pour Seydi Gassama, cette infrastructure stratégique est indispensable au désenclavement de la Casamance et à la relance durable de son économie. L’état actuel du pont constitue, selon lui, un frein majeur à la mobilité des personnes et des marchandises, pénalisant aussi bien les populations locales que les activités économiques.
L’autre préoccupation majeure soulevée concerne le secteur agricole, notamment le gaspillage massif des productions fruitières. Chaque année, des centaines de milliers de tonnes de mangues, d’oranges et d’autres fruits pourrissent faute d’infrastructures adéquates de conservation et d’unités de transformation. Une situation paradoxale dans une région à fort potentiel agricole, qui pourrait pourtant créer de nombreux emplois et générer d’importantes retombées économiques si des investissements ciblés étaient réalisés.
Seydi Gassama a également déploré la morosité persistante du secteur touristique en Casamance, et plus largement au Sénégal, malgré le retour durable de la paix dans la région. Il estime que ce potentiel reste largement sous-exploité et appelle à la mise en place d’une politique de promotion touristique plus offensive et structurée.
À cet effet, il invite les autorités à s’inspirer des modèles réussis de pays africains tels que le Rwanda, le Kenya ou l’Afrique du Sud, qui ont su faire du tourisme un véritable levier de développement.
À travers cette interpellation adressée au Chef de l’État, Seydi Gassama exhorte les pouvoirs publics à faire de la Casamance une priorité stratégique du développement national. Pour lui, seule une approche globale, intégrant infrastructures, agriculture et tourisme, permettra de répondre durablement aux attentes des populations et de libérer tout le potentiel économique de cette partie sud du pays longtemps marginalisée.
Au cœur de son plaidoyer figure la reconstruction du pont Émile Badiane, qu’il qualifie d’urgence absolue. Pour Seydi Gassama, cette infrastructure stratégique est indispensable au désenclavement de la Casamance et à la relance durable de son économie. L’état actuel du pont constitue, selon lui, un frein majeur à la mobilité des personnes et des marchandises, pénalisant aussi bien les populations locales que les activités économiques.
L’autre préoccupation majeure soulevée concerne le secteur agricole, notamment le gaspillage massif des productions fruitières. Chaque année, des centaines de milliers de tonnes de mangues, d’oranges et d’autres fruits pourrissent faute d’infrastructures adéquates de conservation et d’unités de transformation. Une situation paradoxale dans une région à fort potentiel agricole, qui pourrait pourtant créer de nombreux emplois et générer d’importantes retombées économiques si des investissements ciblés étaient réalisés.
Seydi Gassama a également déploré la morosité persistante du secteur touristique en Casamance, et plus largement au Sénégal, malgré le retour durable de la paix dans la région. Il estime que ce potentiel reste largement sous-exploité et appelle à la mise en place d’une politique de promotion touristique plus offensive et structurée.
À cet effet, il invite les autorités à s’inspirer des modèles réussis de pays africains tels que le Rwanda, le Kenya ou l’Afrique du Sud, qui ont su faire du tourisme un véritable levier de développement.
À travers cette interpellation adressée au Chef de l’État, Seydi Gassama exhorte les pouvoirs publics à faire de la Casamance une priorité stratégique du développement national. Pour lui, seule une approche globale, intégrant infrastructures, agriculture et tourisme, permettra de répondre durablement aux attentes des populations et de libérer tout le potentiel économique de cette partie sud du pays longtemps marginalisée.
Autres articles
-
Ajaccio : un Sénégalais de 26 ans abattu par la police après une intervention en centre-ville
-
Marche citoyenne à Dakar : des organisations exigent un audit de la dette publique du Sénégal (2012-2024)
-
« Xëyu Ndaw Ñi » : des travailleurs réclament 11 mois d’arriérés de salaire et menacent de durcir la lutte
-
Économie Sénégalaise : Un tournant historique marqué par une croissance de 8% du PIB en 2024
-
Fatick : un faux agent des FDS déféré pour une série de vols de motos-jakarta




Ajaccio : un Sénégalais de 26 ans abattu par la police après une intervention en centre-ville


