
Selon le rapport de l'Organisation météorologique mondiale (OMM), l'organisme des Nations Unies qui est autorité pour les questions relatives au temps, au climat et à l'eau, le changement climatique poursuit sa progression en 2022. Voici quelques indicateurs à retenir.
La température moyenne de la planète en 2022 était supérieure de 1,15 [1,02 à 1,28] °C à la moyenne préindustrielle (1850-1900). Les années 2015 à 2022 ont été les huit années les plus chaudes observées par les relevés instrumentaux depuis 1850. L'année 2022 a été la 5 ou 6 année la plus chaude, et ce, malgré trois années consécutives de refroidissement dû à La Niña - un tel épisode triennal de La Niña ne s'est produit que trois fois au cours des 50 dernières années.
Les concentrations des trois principaux gaz à effet de serre - dioxyde de carbone, méthane et protoxyde d'azote - ont atteint des niveaux record en 2021, dernière année pour laquelle des valeurs mondiales consolidées sont disponibles (1984-2021). La progression annuelle de la concentration de méthane entre 2020 et 2021 a été la plus forte jamais enregistrée. Selon des données en temps réel provenant de certains sites, les niveaux des trois gaz à effet de serre ont continué à augmenter en 2022.
Les glaciers de référence pour lesquels nous disposons d'observations à long terme ont connu une variation d'épaisseur moyenne supérieure à -1,3 m entre octobre 2021 et octobre 2022. Cette perte est beaucoup plus importante que la moyenne des dix dernières années. Six des dix bilans de masse annuels les plus négatifs jamais enregistrés (1950-2022) se sont produits depuis 2015. La perte d'épaisseur cumulée depuis 1970 s'élève à près de 30 m.
Les Alpes européennes ont battu des records de fonte des glaciers en raison d'une combinaison de faible enneigement hivernal, d'une intrusion de poussière saharienne en mars 2022 et de vagues de chaleur entre mai et début septembre.
En Suisse, les glaciers ont perdu 6 % de leur volume de glace entre 2021 et 2022 - et un tiers entre 2001 et 2022. Pour la première fois dans l'histoire, aucune neige n'a survécu à la saison de fonte estivale, même sur les sites de mesure les plus élevés, et il n'y a donc pas eu d'accumulation de glace fraiche. Le 25 juillet, un ballon météorologique suisse a enregistré une température de 0 °C à une hauteur de 5 184 m. Il s'agit du niveau de congélation le plus élevé jamais observé en 69 ans et de la deuxième fois seulement que l'isotherme zéro degré dépasse 5 000 m. De nouveaux records de température ont été relevés au sommet du Mont-Blanc.
Les mesures effectuées sur les glaciers des hautes montagnes d'Asie, de l'ouest de l'Amérique du Nord, de l'Amérique du Sud et de certaines parties de l'Arctique révèlent également des pertes substantielles de masse glaciaire. L'Islande et le nord de la Norvège ont connu des gains de masse liés à des précipitations supérieures à la moyenne et à un été relativement frais.
Selon le GIEC, les glaciers ont perdu globalement plus de 6 000 Gt de glace sur la période 1993-2019. Cela représente un volume d'eau équivalent à 75 lacs de la taille du lac Léman, le plus grand lac d'Europe occidentale.
L'inlandsis groenlandais a terminé avec un bilan de masse total négatif pour la 26° année
consécutive.
La glace de mer en Antarctique est tombée à 1,92 million de km² le 25 février 2022, soit le niveau le plus bas jamais enregistré et près de 1 million de km² en dessous de la moyenne à long terme (1991-2020). Le reste de l'année, elle a été continuellement inférieure à la moyenne, avec des minima record en juin et juillet.
En septembre, à la fin de la fonte estivale, la banquise arctique s'est classée au 11ª rang des étendues de glace minimales les plus faibles jamais enregistrées par satellite pour un tel mois.
Le contenu thermique des océans a atteint un nouveau record en 2022. Environ 90 % de l'énergie piégée dans le système climatique par les gaz à effet de serre se retrouve dans les océans, ce qui atténue quelque peu les hausses de température, même les plus fortes, mais présente des risques pour les écosystèmes marins. Les taux de réchauffement océanique ont été particulièrement élevés ces vingt dernières années. Malgré un épisode La Niña persistant, 58 % de la surface des océans a connu au moins une vague de chaleur marine au cours de l'année 2022.
Le niveau moyen de la mer à l'échelle du globe (GMSL) a continué à augmenter en 2022, atteignant un nouveau record pour l'enregistrement altimétrique par satellite (1993-2022). Le taux d'élévation du niveau moyen de la mer a doublé entre la première décennie de l'enregistrement satellitaire (1993-2002, 2,27 mm par an) et la dernière (2013-2022, 4,62 mm par an).
Pour la période 2005-2019, la perte totale de glace terrestre provenant des glaciers du Groenland et de l'Antarctique a contribué à hauteur de 36 % à l'augmentation du GMSL, et le réchauffement des océans (par le biais de la dilatation thermique) à hauteur de 55 %. Les variations de la réserve d'eau terrestre y ont contribué pour moins de 10 %.
Acidification des océans: Le CO₂ réagit avec l'eau de mer, ce qui entraîne une diminution du pH, appelée «acidification des océans». L'acidification des océans menace les organismes et les services écosystémiques. Selon le sixième rapport d'évaluation du GIEC, «il est possible d'affirmer avec une grande certitude que la valeur du pH de surface en haute mer est actuellement la plus basse depuis au moins 26 000 ans et que les taux actuels de variation du pH atteignent des niveaux sans précédent depuis au moins vingt-six millénaires».
La température moyenne de la planète en 2022 était supérieure de 1,15 [1,02 à 1,28] °C à la moyenne préindustrielle (1850-1900). Les années 2015 à 2022 ont été les huit années les plus chaudes observées par les relevés instrumentaux depuis 1850. L'année 2022 a été la 5 ou 6 année la plus chaude, et ce, malgré trois années consécutives de refroidissement dû à La Niña - un tel épisode triennal de La Niña ne s'est produit que trois fois au cours des 50 dernières années.
Les concentrations des trois principaux gaz à effet de serre - dioxyde de carbone, méthane et protoxyde d'azote - ont atteint des niveaux record en 2021, dernière année pour laquelle des valeurs mondiales consolidées sont disponibles (1984-2021). La progression annuelle de la concentration de méthane entre 2020 et 2021 a été la plus forte jamais enregistrée. Selon des données en temps réel provenant de certains sites, les niveaux des trois gaz à effet de serre ont continué à augmenter en 2022.
Les glaciers de référence pour lesquels nous disposons d'observations à long terme ont connu une variation d'épaisseur moyenne supérieure à -1,3 m entre octobre 2021 et octobre 2022. Cette perte est beaucoup plus importante que la moyenne des dix dernières années. Six des dix bilans de masse annuels les plus négatifs jamais enregistrés (1950-2022) se sont produits depuis 2015. La perte d'épaisseur cumulée depuis 1970 s'élève à près de 30 m.
Les Alpes européennes ont battu des records de fonte des glaciers en raison d'une combinaison de faible enneigement hivernal, d'une intrusion de poussière saharienne en mars 2022 et de vagues de chaleur entre mai et début septembre.
En Suisse, les glaciers ont perdu 6 % de leur volume de glace entre 2021 et 2022 - et un tiers entre 2001 et 2022. Pour la première fois dans l'histoire, aucune neige n'a survécu à la saison de fonte estivale, même sur les sites de mesure les plus élevés, et il n'y a donc pas eu d'accumulation de glace fraiche. Le 25 juillet, un ballon météorologique suisse a enregistré une température de 0 °C à une hauteur de 5 184 m. Il s'agit du niveau de congélation le plus élevé jamais observé en 69 ans et de la deuxième fois seulement que l'isotherme zéro degré dépasse 5 000 m. De nouveaux records de température ont été relevés au sommet du Mont-Blanc.
Les mesures effectuées sur les glaciers des hautes montagnes d'Asie, de l'ouest de l'Amérique du Nord, de l'Amérique du Sud et de certaines parties de l'Arctique révèlent également des pertes substantielles de masse glaciaire. L'Islande et le nord de la Norvège ont connu des gains de masse liés à des précipitations supérieures à la moyenne et à un été relativement frais.
Selon le GIEC, les glaciers ont perdu globalement plus de 6 000 Gt de glace sur la période 1993-2019. Cela représente un volume d'eau équivalent à 75 lacs de la taille du lac Léman, le plus grand lac d'Europe occidentale.
L'inlandsis groenlandais a terminé avec un bilan de masse total négatif pour la 26° année
consécutive.
La glace de mer en Antarctique est tombée à 1,92 million de km² le 25 février 2022, soit le niveau le plus bas jamais enregistré et près de 1 million de km² en dessous de la moyenne à long terme (1991-2020). Le reste de l'année, elle a été continuellement inférieure à la moyenne, avec des minima record en juin et juillet.
En septembre, à la fin de la fonte estivale, la banquise arctique s'est classée au 11ª rang des étendues de glace minimales les plus faibles jamais enregistrées par satellite pour un tel mois.
Le contenu thermique des océans a atteint un nouveau record en 2022. Environ 90 % de l'énergie piégée dans le système climatique par les gaz à effet de serre se retrouve dans les océans, ce qui atténue quelque peu les hausses de température, même les plus fortes, mais présente des risques pour les écosystèmes marins. Les taux de réchauffement océanique ont été particulièrement élevés ces vingt dernières années. Malgré un épisode La Niña persistant, 58 % de la surface des océans a connu au moins une vague de chaleur marine au cours de l'année 2022.
Le niveau moyen de la mer à l'échelle du globe (GMSL) a continué à augmenter en 2022, atteignant un nouveau record pour l'enregistrement altimétrique par satellite (1993-2022). Le taux d'élévation du niveau moyen de la mer a doublé entre la première décennie de l'enregistrement satellitaire (1993-2002, 2,27 mm par an) et la dernière (2013-2022, 4,62 mm par an).
Pour la période 2005-2019, la perte totale de glace terrestre provenant des glaciers du Groenland et de l'Antarctique a contribué à hauteur de 36 % à l'augmentation du GMSL, et le réchauffement des océans (par le biais de la dilatation thermique) à hauteur de 55 %. Les variations de la réserve d'eau terrestre y ont contribué pour moins de 10 %.
Acidification des océans: Le CO₂ réagit avec l'eau de mer, ce qui entraîne une diminution du pH, appelée «acidification des océans». L'acidification des océans menace les organismes et les services écosystémiques. Selon le sixième rapport d'évaluation du GIEC, «il est possible d'affirmer avec une grande certitude que la valeur du pH de surface en haute mer est actuellement la plus basse depuis au moins 26 000 ans et que les taux actuels de variation du pH atteignent des niveaux sans précédent depuis au moins vingt-six millénaires».
Autres articles
-
Bentaleb Sow entame une grève de la faim et le FRAPP exige sa "libération immédiate"
-
Sénégal : Amnesty International demande une enquête indépendante sur la répression meurtrière lors des manifestations
-
Voici le calendrier de déroulement des examens et concours scolaires, sessions de 2023
-
Affaire Sweet Beaty: Adji Sarr fait appel
-
Ziguinchor: la police charge les jeunes en pleine Inhumation de Souleymane Sano