La Commission ad hoc chargée d’auditionner Khalifa Sall n’obtiendra pas la coopération de ce dernier. C’est du moins ce qu’a déclaré le député Cheikh Bamba Dièye qui était l’invité tout à l’heure de l’émission «Objection» de Sud fm. Selon lui, cette situation ne laissera que deux possibilités aussi périlleuses l’une que l’autre, aux membres de cette commission.
«Si la commission ad hoc se rend lundi à Rebeuss Khalifa Sall refusera de les recevoir parce qu’il ne peut pas être en prison alors que ces mêmes collègues qui jouissent des mêmes libertés que lui, des mêmes prérogatives, des mêmes possibilités et des mêmes droits que lui, soient libres de venir l’interroger sur quelque chose dont il ne bénéficie absolument pas», a déclaré le chef de file du Fsd/Bj.
«Si la commission ad hoc se rend lundi à Rebeuss Khalifa Sall refusera de les recevoir parce qu’il ne peut pas être en prison alors que ces mêmes collègues qui jouissent des mêmes libertés que lui, des mêmes prérogatives, des mêmes possibilités et des mêmes droits que lui, soient libres de venir l’interroger sur quelque chose dont il ne bénéficie absolument pas», a déclaré le chef de file du Fsd/Bj.
Et de poursuivre : «L’autre système qui pourrait se présenter, c’est que les députés, confortablement assis à l’Assemblée nationale, demandent à l’administration pénitentiaire de menotter Khalifa Sall et de le traîner jusqu’à l’Assemblée nationale. Ce qui est une monstruosité».
Selon lui, que Khalifa Sall puisse accepter de déférer à cette requête est d’autant plus impensables que l’Assemblée nationale qui avait nié ses droits puisse reconnaître ces mêmes droits pour les lui enlever par la suite.
Pour éviter cette situation, l’ancien maire de Saint-Louis conseille à la Commission ad hoc de ressaisir le président de l’Assemblée nationale, afin que la Commission des lois «prenne une résolution pour faire libérer Khalifa Sall ». Et c’est seulement en ce moment, qu’ils seront fondés «à poursuivre leur travail. Parce qu’en l’état, si on les oblige à convoquer Khalifa Sall, dans un des cas, ce sera nier ses droits, fouler le règlement intérieur de l’Assemblée nationale».
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