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Chine: Ebola prive trois jeunes athlètes africains de Jeux olympiques

Près de 4000 athlètes venants de plus de 200 pays célébreront ce samedi soir l’ouverture des Jeux olympiques de la jeunesse, à Nankin, dans l’est de la Chine. Mais certains athlètes d’Afrique de l’Ouest ne pourront y participer, à cause des craintes provoquées par le virus Ebola.



Parade militaire, le 30 juillet dernier, en pré-ouverture des Jeux olympiques des jeunes, qui s'ouvrent ce 16 août à Nankin, en Chine. REUTERS/China Daily
Parade militaire, le 30 juillet dernier, en pré-ouverture des Jeux olympiques des jeunes, qui s'ouvrent ce 16 août à Nankin, en Chine. REUTERS/China Daily

La seconde édition des JO pour les 15 – 18 ans  s’ouvre officiellement ce samedi soir, en présence du président chinois Xi Jingping et du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon. Mais, grosse déception pour plusieurs jeunes athlètes africains, les athlètes en provenance des pays touchés par l’épidémie d’Ebola ne pourront pas participer aux épreuves de sport de combat, ni de natation lors des Jeux olympiques de la Jeunesse. Tous les autres sportifs venant de Guinée, de Sierra Leone, du Liberia et du Nigéria seront soumis régulièrement à des examens médicaux.

Eviter de rééditer les erreurs commises face au SRAS

Pour les autorités chinoises, ces Jeux olympiques des jeunes sont l'occasion de passer ce message : « Si Ebola arrive, nous sommes prêts ». Un plan d’action est désormais en vigueur. Deux hôpitaux pékinois ont été désignés pour recevoir d'éventuels cas d'Ebola. Les contrôles aux frontières ont été renforcés, notamment à l’aéroport de Canton, dans le sud de la Chine. Un millier d’Africains y arrivent chaque jour. Tout passager qui y débarque doit s’attendre à des prises de température.

C’est l’arrivée à Hongkong d’un Nigérian souffrant de fièvre qui avait mis les autorités en alerte. Depuis, les Chinois ont posté dix millions de messages sur les réseaux sociaux avec cette question : « Que font nos autorités pour prévenir la propagation d’Ebola chez nous ? » Beaucoup se rappellent en effet l’épidémie du SRAS. En 2003, les autorités chinoises n'avaient pas réagi à temps. Résultat : 500 Chinois avaient succombé à cette maladie infectieuse et Pékin avait été montré du doigt dans le monde entier.

Source : Rfi.fr
 



Dimanche 17 Août 2014 - 11:49