Nostalgique d'une époque ou amoureuse de la nature, la population est venue réanimer sa mangrove située juste derrière le lycée public de la capitale : « Je suis dégoûtée de voir toutes les ordures partout, indique cette personne. C'est une question de culture ». « Etant sportif de l'époque coloniale, dit, de son côté, cet homme, après les entraînements, on venait tous se baigner là. Si l'Etat veut créer l'émergence, alors l'émergence on ne peut pas l'obtenir dans les saletés... »
A l'origine de cette initiative, l'association Banda-Bitsi pour la protection de l'environnement, a obtenu la gestion de cet espace pour un an. Une première étape dont son président, Saïd Ahamada Saïd n'est pas peu fier : « C'est la suite logique de ma participation à la COP23. J'ai vu qu'il y a des pays qui n'ont pas l'opportunité ou le potentiel autour des mangroves comme nous. On s'est dit pourquoi ne pas faire comme les autres ? Pourquoi ne pas donner la chance aux Comoriens de comprendre ce que c'est que les mangroves ? Des mangroves qui sont les plantes qui absorbent le plus les gaz à effet de serre. Pourquoi ne pas protéger les riverains, les étudiants qui sont là, qui font leurs formations à côté ? »
Des personnalités, comme le maire de Moroni ou le commissaire au plan ont également participé activement à ce premier ramassage de déchets de la mangrove.
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