Pendant des années, la RDC a pris la fâcheuse habitude de recruter sans aucune provision budgétaire. Exemple : entre 2017 et 2018, en pleine période électorale, près d’un million de fonctionnaires ont été recrutés en seulement deux ans. C’est ce qu’a rappelé Jean-Pierre Lihau, vice-Premier ministre en charge de la Fonction publique. À l’époque, on a vendu du vent à des jeunes, en leur attribuant des numéros matricules sans programmation budgétaire.
Depuis, des efforts sont faits pour assainir le secteur. En juin 2023, l’administration comptait 1,425 million d'agents. Aujourd’hui, la mise à la retraite est perçue comme un levier stratégique. L'objectif est de mieux gérer les ressources humaines et d'assainir le fichier de la paie.
Le plan repose sur deux piliers. Le premier, un mécanisme budgétaire classique : 20 milliards de francs congolais, soit un peu plus de sept millions de dollars par mois, seront versés sur un sous-compte dédié à la Banque centrale. Le deuxième pilier est un mécanisme qualifié d’innovant. À partir de 2026, les banques payeuses pourraient avancer les indemnités aux retraités. L’État les rembourserait ensuite chaque mois à hauteur de l’ancienne rémunération. Le tout, sans surcoût pour le budget.
Mais l’opération ne sera pas simple. Une commission technique interinstitutionnelle va piloter le processus. Elle réunira la fonction publique, le budget, les finances, ainsi que la présidence, la primature et la caisse nationale de Sécurité sociale des agents publics de l’État.
Depuis, des efforts sont faits pour assainir le secteur. En juin 2023, l’administration comptait 1,425 million d'agents. Aujourd’hui, la mise à la retraite est perçue comme un levier stratégique. L'objectif est de mieux gérer les ressources humaines et d'assainir le fichier de la paie.
Le plan repose sur deux piliers. Le premier, un mécanisme budgétaire classique : 20 milliards de francs congolais, soit un peu plus de sept millions de dollars par mois, seront versés sur un sous-compte dédié à la Banque centrale. Le deuxième pilier est un mécanisme qualifié d’innovant. À partir de 2026, les banques payeuses pourraient avancer les indemnités aux retraités. L’État les rembourserait ensuite chaque mois à hauteur de l’ancienne rémunération. Le tout, sans surcoût pour le budget.
Mais l’opération ne sera pas simple. Une commission technique interinstitutionnelle va piloter le processus. Elle réunira la fonction publique, le budget, les finances, ainsi que la présidence, la primature et la caisse nationale de Sécurité sociale des agents publics de l’État.
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