Les querelles qui divisent le parti de Pascal Lissouba sur ce congrès cachent-elles des désaccords plus profonds sur les relations de l'UPADS avec le régime de Denis Sassou Nguesso ? Les responsables du parti échangent en tout cas sur le sujet des critiques au vitriol. « Ce congrès est instrumentalisé par le pouvoir, s'emporte Donatien Moulounda, un responsable qui dit avoir été privé de parole lors du Conseil national du mercredi 5 juin. Les autorités cherchent à diviser le parti et à le faire passer sous leur contrôle ».
« Peur d'aller au congrès »
« Je suis surpris qu'on en arrive là, répond Pascal Tsaty Mabiala, autre responsable favorable, lui, au congrès. Ceux qui prétendent aujourd'hui qu'ils sont de vrais opposants ont battu campagne pour monsieur Sassou en 2009. Ces gens ont en fait peur d'aller au congrès, conclut Pascal Tsaty Mabiala, parce qu'ils ont peur de la sanction des militants ».
Au sein de l'opposition, on suit en tout cas avec attention ces déchirements avec attention. « Nous soutenons l'aile de l'UPADS qui rejette le congrès, explique Matthias Dzon, le chef de l'Alliance pour la République et la démocratie (ARD). L'UPADS est dans l'opposition avec nous. Si des proches du pouvoir prennent son contrôle, ce sera un coup porté à l'ensemble de l'opposition ».
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