Seul face à la presse lundi, Jean-Félix Demba Ntelo a souligné que le Congo doit être réorganisé par tous ses fils, sans exception. Lors de sa première conférence de presse en tant que leader de la Fédération de l’opposition congolaise, il a posé un certain nombre de conditions à la préparation du terrain démocratique avant les élections présidentielles prévues en mars 2026.
« On ne peut pas laisser des éminents intellectuels, des cadres de la trempe du général Jean-Marie Michel Mokoko en prison, a déclaré l'opposant. Le président de la République peut faire un geste en disant que cette question a trop duré, on la règle, cela va apaiser les esprits. Donc, le dialogue ne peut pas se faire sans réconciliation, sans apaisement », a-t-il dit.
Le général Jean-Marie Michel Mokoko et l’opposant André Okombi Salissa, tous deux candidats malheureux à la présidentielle de 2016, purgent depuis 2018 une peine de 20 ans, officiellement pour atteinte à la sûreté intérieure de l’État.
Selon Jean-Félix Demba Ntelo, l'état actuel de la politique congolaise ne permet pas la tenue d'élections à proprement parler : « On ne peut pas parler d’élection dans un pays où on connaît déjà le résultat. Le PCT (Parti congolais du travail, au pouvoir, DLR) est déjà en campagne, sur quelle base ? Nous avons constaté que même le recensement de la population a été faussé. Il faut reprendre tout cela », a martelé le leader de la Fédération de l’opposition congolaise.
Pour lui, si les conditions actuelles sont maintenues, il sera impossible d’aller à cette élection.
« On ne peut pas laisser des éminents intellectuels, des cadres de la trempe du général Jean-Marie Michel Mokoko en prison, a déclaré l'opposant. Le président de la République peut faire un geste en disant que cette question a trop duré, on la règle, cela va apaiser les esprits. Donc, le dialogue ne peut pas se faire sans réconciliation, sans apaisement », a-t-il dit.
Le général Jean-Marie Michel Mokoko et l’opposant André Okombi Salissa, tous deux candidats malheureux à la présidentielle de 2016, purgent depuis 2018 une peine de 20 ans, officiellement pour atteinte à la sûreté intérieure de l’État.
Selon Jean-Félix Demba Ntelo, l'état actuel de la politique congolaise ne permet pas la tenue d'élections à proprement parler : « On ne peut pas parler d’élection dans un pays où on connaît déjà le résultat. Le PCT (Parti congolais du travail, au pouvoir, DLR) est déjà en campagne, sur quelle base ? Nous avons constaté que même le recensement de la population a été faussé. Il faut reprendre tout cela », a martelé le leader de la Fédération de l’opposition congolaise.
Pour lui, si les conditions actuelles sont maintenues, il sera impossible d’aller à cette élection.
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