Des accidents meurtriers à cause de voitures vétustes, des véhicules de transport collectif d’occasion que l’on surnomme « Au revoir la France », mais qui pourraient tout aussi bien être surnommés « Corbillard roulant », le parc automobile ivoirien laisse pour le moins à désirer.
Aussi, le gouvernement du pays a-t-il décidé de reprendre le volant pour renouveler le parc automobile dans son ensemble. Il a fixé l’âge limite des taxis d’occasion importés à cinq ans et celui des minibus à sept ans.
Les poids lourds ou les bus de plus de trente-quatre places ne pourront pas excéder dix ans de circulation avant d’être importés. Des mesures choc destinées à limiter la pollution des pots d’échappement et la circulation de véhicules dangereux pour la communauté.
Mais, selon Adama Touré, le président de la Coordination nationale des gares routières, le problème de la pollution automobile est ailleurs. Il estime que « s’il y a une société chargée du contrôle technique automobile en Côte d’Ivoire, alors il faudra que cette structure-là puisse être vraiment rigoureuse. Mais le problème c’est quoi ? Les gens font des arrangements dans cette société-là pour avoir des certificats de visite technique ».
Pour les professionnels de la route, comme pour les simples usagers, cette mesure phare de renouvellement du parc automobile ivoirien ne pourra fonctionner que si la police effectue véritablement des contrôles de vignette technique. Or, selon la SICTA, la Société ivoirienne de contrôle, rien que pour Abidjan, seulement un tiers des 600 000 véhicules roulants passe effectivement un contrôle technique annuel.
Aussi, le gouvernement du pays a-t-il décidé de reprendre le volant pour renouveler le parc automobile dans son ensemble. Il a fixé l’âge limite des taxis d’occasion importés à cinq ans et celui des minibus à sept ans.
Les poids lourds ou les bus de plus de trente-quatre places ne pourront pas excéder dix ans de circulation avant d’être importés. Des mesures choc destinées à limiter la pollution des pots d’échappement et la circulation de véhicules dangereux pour la communauté.
Mais, selon Adama Touré, le président de la Coordination nationale des gares routières, le problème de la pollution automobile est ailleurs. Il estime que « s’il y a une société chargée du contrôle technique automobile en Côte d’Ivoire, alors il faudra que cette structure-là puisse être vraiment rigoureuse. Mais le problème c’est quoi ? Les gens font des arrangements dans cette société-là pour avoir des certificats de visite technique ».
Pour les professionnels de la route, comme pour les simples usagers, cette mesure phare de renouvellement du parc automobile ivoirien ne pourra fonctionner que si la police effectue véritablement des contrôles de vignette technique. Or, selon la SICTA, la Société ivoirienne de contrôle, rien que pour Abidjan, seulement un tiers des 600 000 véhicules roulants passe effectivement un contrôle technique annuel.
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