
En Côte d’Ivoire, une semaine après la décision d'un tribunal de décréter Tidjane Thiam inéligible et de le radier de la liste électorale pour la présidentielle d'octobre prochain, un responsable du ministère de la Justice a rencontré la presse, ce lundi 28 avril, pour clarifier la situation. L’occasion notamment d'assurer que le leader du PDCI n'était pas apatride et qu'il n'avait plus sa nationalité ivoirienne au moment de s'enrôler sur les listes en 2022.
C'est la principale information à retenir du point presse organisé par le ministère ivoirien de la Justice, lundi 28 avril : Tidjane Thiam n’est pas apatride. Selon Augustin Kouamé, son directeur des Affaires civiles et pénales, le leader du PDCI a retrouvé sa nationalité ivoirienne en mars dernier.
« Monsieur Thiam, qui était ivoirien par sa naissance, de même qu’il a perdu sa nationalité ivoirienne d’origine de façon automatique par l’acquisition de la nationalité française, de même, dans le respect du parallélisme des formes, il a recouvré sa nationalité ivoirienne automatiquement, sans formalité, et ce, depuis sa libération de son allégeance à la nationalité française, le 19 mars 2025. Au total, Tidjane Thiam n’a jamais été apatride », a-t-il notamment déclaré.
À l'inverse, au cours de la procédure, les avocats de Tidjane Thiam ont tenté de prouver que leur client est né binational (Français et Ivoirien), mais les documents présentés n’ont pas convaincu la juge qui les a écartés.
Dans ses motivations, la juge estime qu’en vertu de l’article 48 du Code de la nationalité, Tidjane Thiam a perdu la nationalité en 1987, au moment où il a été naturalisé Français, par décret. Pour la juge, Thiam n’était donc plus Ivoirien au moment où il s’est enrôlé, en 2022.
Sur le plan politique, le PDCI continue malgré tout de demander un « dialogue » et la réintégration de son leader sur la liste électorale. « Le PDCI RDA dit "non" et exige un audit de la liste électorale. Pour le PDCI-RDA, la nationalité exclusivement ivoirienne de Tidjane Thiam ne souffre d’aucune tâche. Son maintien sur la liste électorale est non négociable », a ainsi déclaré de son côté Soumaïla Bredoumy, le porte-parole de la formation.
Face à la presse, les avocats de Tidjane Thiam ont d'ailleurs annoncé le dépôt d’un recours pour faire annuler la décision prononcée, la semaine dernière, car celle-ci n’aurait, selon eux, pas été communiquée au Ministère public. « Cette décision n’existe pas. Elle ne peut pas produire d’effet », souligne Maître Luc Adjé.
C'est la principale information à retenir du point presse organisé par le ministère ivoirien de la Justice, lundi 28 avril : Tidjane Thiam n’est pas apatride. Selon Augustin Kouamé, son directeur des Affaires civiles et pénales, le leader du PDCI a retrouvé sa nationalité ivoirienne en mars dernier.
« Monsieur Thiam, qui était ivoirien par sa naissance, de même qu’il a perdu sa nationalité ivoirienne d’origine de façon automatique par l’acquisition de la nationalité française, de même, dans le respect du parallélisme des formes, il a recouvré sa nationalité ivoirienne automatiquement, sans formalité, et ce, depuis sa libération de son allégeance à la nationalité française, le 19 mars 2025. Au total, Tidjane Thiam n’a jamais été apatride », a-t-il notamment déclaré.
À l'inverse, au cours de la procédure, les avocats de Tidjane Thiam ont tenté de prouver que leur client est né binational (Français et Ivoirien), mais les documents présentés n’ont pas convaincu la juge qui les a écartés.
Dans ses motivations, la juge estime qu’en vertu de l’article 48 du Code de la nationalité, Tidjane Thiam a perdu la nationalité en 1987, au moment où il a été naturalisé Français, par décret. Pour la juge, Thiam n’était donc plus Ivoirien au moment où il s’est enrôlé, en 2022.
Sur le plan politique, le PDCI continue malgré tout de demander un « dialogue » et la réintégration de son leader sur la liste électorale. « Le PDCI RDA dit "non" et exige un audit de la liste électorale. Pour le PDCI-RDA, la nationalité exclusivement ivoirienne de Tidjane Thiam ne souffre d’aucune tâche. Son maintien sur la liste électorale est non négociable », a ainsi déclaré de son côté Soumaïla Bredoumy, le porte-parole de la formation.
Face à la presse, les avocats de Tidjane Thiam ont d'ailleurs annoncé le dépôt d’un recours pour faire annuler la décision prononcée, la semaine dernière, car celle-ci n’aurait, selon eux, pas été communiquée au Ministère public. « Cette décision n’existe pas. Elle ne peut pas produire d’effet », souligne Maître Luc Adjé.
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