Que reproche-t-on donc à Mamadou Hady Sarr ? Ce dernier devait faire valoir ses droits à une pension de retraite depuis 2014 mais, accuse-t-on du côté de cette institution, « il s’accroche à ce poste du fait qu’il a fait introduire un dispositif dans la loi organique régissant la Cour lui permettant de bénéficier d’un mandat de cinq (5) ans renouvelable une fois». Pour les magistrats, ceci est tout simplement inacceptable et ce qu’ils ont défini comme une aberration, disent-ils, ne peut prospérer du fait que les magistrats sont « régis par un statut qui encadre leur carrière, statut dans lequel il est clairement dit que l’âge de la retraite est fixé à 65 ans, déjà atteint par lui ».
Pour les magistrats de la Cour des comptes dans "Enquête", M. Sarr n’a pas vraiment tiré des leçons de son prédécesseur puisque ce dernier, Amadou Bame Guèye est parti à l’âge réglementaire. Certains ont même déclaré que ‘’tout acte portant sa signature est passible d’être attaqué parce que ne reposant pas sur le droit’’. Du côté des proches du Président Mamadou Hady Sarr, on fait fi de ces allégations.
‘’Il a un mandat, c’est tout ce que je peux dire’’, déclare-t-on, laconique. Une affirmation que réfutent les magistrats frondeurs : « seuls les magistrats siégeant au Conseil constitutionnel, l’OFNAC, le CESE, etc. ont droit à un mandat’’. Le Président de l’UMS, Abdoul Aziz Seck confirme avoir été saisi par le comité de juridiction de la Cour des Comptes à ce sujet. « C’est un dossier sensible dont nous sommes en train de nous occuper’’. Il a par ailleurs confié à lignedirecte.sn qu’il s’agit, « sans doute d’un problème d’interprétation des textes, entre les statuts et la loi organique ». Affaire à suivre !
Pour les magistrats de la Cour des comptes dans "Enquête", M. Sarr n’a pas vraiment tiré des leçons de son prédécesseur puisque ce dernier, Amadou Bame Guèye est parti à l’âge réglementaire. Certains ont même déclaré que ‘’tout acte portant sa signature est passible d’être attaqué parce que ne reposant pas sur le droit’’. Du côté des proches du Président Mamadou Hady Sarr, on fait fi de ces allégations.
‘’Il a un mandat, c’est tout ce que je peux dire’’, déclare-t-on, laconique. Une affirmation que réfutent les magistrats frondeurs : « seuls les magistrats siégeant au Conseil constitutionnel, l’OFNAC, le CESE, etc. ont droit à un mandat’’. Le Président de l’UMS, Abdoul Aziz Seck confirme avoir été saisi par le comité de juridiction de la Cour des Comptes à ce sujet. « C’est un dossier sensible dont nous sommes en train de nous occuper’’. Il a par ailleurs confié à lignedirecte.sn qu’il s’agit, « sans doute d’un problème d’interprétation des textes, entre les statuts et la loi organique ». Affaire à suivre !
Autres articles
-
Les ex-travailleurs de Direct-Info réclament à Cheikh Amar le paiement de leurs arriérés de salaires
-
Affaire Soya Diagne : le procureur de la République fait appel de la décision du juge d'instruction
-
Kolda : Pas de finale des Navétanes dans le département (Préfet)
-
Affaire Softcare–ARP : SOS Consommateurs annonce des plaintes auprès du procureur et à l’OFNAC
-
Le section SAMES-ARP déclenche une grève de 72 heures pour exiger la vérité sur l’affaire Softcare





Les ex-travailleurs de Direct-Info réclament à Cheikh Amar le paiement de leurs arriérés de salaires


