Le drame, qui s'est produit dans la nuit du 29 au 30 juin 2009, avait fait 152 morts, des femmes, des hommes, des enfants, et une seule survivante, Bahia Bakari, une miraculée, âgée de 12 ans à l'époque. Elle avait alors survécu à la catastrophe en restant agrippée à un débris de la carlingue pendant une dizaine d'heures, seule dans l'océan Indien avant d'être secourue.
En première instance la compagnie Yemenia Airways reconnue coupable d'« homicides et blessures involontaires », a été condamnée à l'amende maximale de 225 000 euros. Le tribunal correctionnel avait jugé la compagnie yéménite coupable d'avoir maintenu les vols de nuits vers les Comores pendant la période estivale malgré les dysfonctionnements de certains feux de l'aéroport de Moroni. Coupable aussi de l'affectation sur ce vol d'un copilote dont la formation a été qualifiée de fragile.
Une nouvelle épreuve douloureuse
Un des responsables de la compagnie devrait cette fois-ci être présent pour exposer sa version des faits. Lors du procès en première instance, qui s'était déroulé du 9 mai au 2 juin 2022, le banc des prévenus était resté vide : aucun responsable de la compagnie n'était présent, à cause de la guerre qui ravage le Yémen, avait alors expliqué un de ses avocats, Me Léon-Lef Forster.
Ce nouveau procès en appel, qui durera jusqu'au 28 mars, va être une nouvelle épreuve douloureuse pour les familles de victimes qui pensaient enfin pouvoir faire leur deuil après avoir attendu pendant treize ans le premier procès en correctionnelle. Les voilà à nouveau devant la justice.
En première instance la compagnie Yemenia Airways reconnue coupable d'« homicides et blessures involontaires », a été condamnée à l'amende maximale de 225 000 euros. Le tribunal correctionnel avait jugé la compagnie yéménite coupable d'avoir maintenu les vols de nuits vers les Comores pendant la période estivale malgré les dysfonctionnements de certains feux de l'aéroport de Moroni. Coupable aussi de l'affectation sur ce vol d'un copilote dont la formation a été qualifiée de fragile.
Une nouvelle épreuve douloureuse
Un des responsables de la compagnie devrait cette fois-ci être présent pour exposer sa version des faits. Lors du procès en première instance, qui s'était déroulé du 9 mai au 2 juin 2022, le banc des prévenus était resté vide : aucun responsable de la compagnie n'était présent, à cause de la guerre qui ravage le Yémen, avait alors expliqué un de ses avocats, Me Léon-Lef Forster.
Ce nouveau procès en appel, qui durera jusqu'au 28 mars, va être une nouvelle épreuve douloureuse pour les familles de victimes qui pensaient enfin pouvoir faire leur deuil après avoir attendu pendant treize ans le premier procès en correctionnelle. Les voilà à nouveau devant la justice.
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