Ce sont les derniers documents signés entre la RDC et le Rwanda à Washington et la RDC et l’ACF/M23 à Doha qui ont poussé Martin Fayulu à prendre la parole, selon son entourage. « Aucun accord de prétendue ‘’intégration économique régionale’’ ne peut être envisagé tant que la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC sont bafouées », estime-t-il, en référence entre autres au volet économique de l’accord de paix du 27 juin signé le 8 novembre par Kinshasa et Kigali aux États-Unis. Ajoutant que : « L’accord-cadre signé le samedi 15 novembre 2025 à Doha, au Qatar, ne saurait constituer la base d’un accord de paix durable. »
L’opposant renvoie à l’application de la résolution 2773 des Nations unies. Résolution votée en février et par laquelle le Conseil de sécurité condamne l’offensive menée par le groupe armé avec le soutien de la Force de défense rwandaise, et exige leur retrait immédiat.
« Convoquer sans délai le dialogue national »
Martin Fayulu prévient que « notre Nation n’est pas à vendre. Notre souveraineté n’est pas négociable ». Son texte, qui est intitulé « Mise en garde et appel à la mobilisation générale », est donc un signal envoyé aux autorités, ici, à Kinshasa. Dans son allocution, Martin Fayulu s’adresse d'ailleurs directement à Félix Tshisekedi : « Je vous invite à convoquer sans délai le dialogue national, sinon l’histoire vous tiendra responsable de la balkanisation du Congo avec Messieurs Kagame et Kabila », respectivement président du Rwanda et ex-président de la RDC.
Ce n’est pas la première fois qu’il interpelle directement le chef de l’État. Dans un précédent message, il avait demandé une rencontre et les deux hommes s’étaient vus en juin dernier pour évoquer ce dialogue. Depuis, Martin Fayulu attend toujours ce rendez-vous ouvert à tous les Congolais.
L’idée, confie un proche, c’est de dire désormais qu’il y a urgence : « Le dialogue, c’est maintenant, on ne peut plus attendre demain. » Et le camp Fayulu d’ajouter : « Il faut mettre toutes les parties autour de la table. Tous les Congolais pour trouver une solution. » Dans sa prise de parole, l’opposant est clair : cette solution ne viendra ni de Doha, ni de Washington.
La mise est garde est, elle, voilée avec ce message à la jeunesse : « C’est l’heure de la mobilisation, tenez-vous prêts ! » Mais Martin Fayulu n’appelle pas encore au rassemblement.
L’opposant renvoie à l’application de la résolution 2773 des Nations unies. Résolution votée en février et par laquelle le Conseil de sécurité condamne l’offensive menée par le groupe armé avec le soutien de la Force de défense rwandaise, et exige leur retrait immédiat.
« Convoquer sans délai le dialogue national »
Martin Fayulu prévient que « notre Nation n’est pas à vendre. Notre souveraineté n’est pas négociable ». Son texte, qui est intitulé « Mise en garde et appel à la mobilisation générale », est donc un signal envoyé aux autorités, ici, à Kinshasa. Dans son allocution, Martin Fayulu s’adresse d'ailleurs directement à Félix Tshisekedi : « Je vous invite à convoquer sans délai le dialogue national, sinon l’histoire vous tiendra responsable de la balkanisation du Congo avec Messieurs Kagame et Kabila », respectivement président du Rwanda et ex-président de la RDC.
Ce n’est pas la première fois qu’il interpelle directement le chef de l’État. Dans un précédent message, il avait demandé une rencontre et les deux hommes s’étaient vus en juin dernier pour évoquer ce dialogue. Depuis, Martin Fayulu attend toujours ce rendez-vous ouvert à tous les Congolais.
L’idée, confie un proche, c’est de dire désormais qu’il y a urgence : « Le dialogue, c’est maintenant, on ne peut plus attendre demain. » Et le camp Fayulu d’ajouter : « Il faut mettre toutes les parties autour de la table. Tous les Congolais pour trouver une solution. » Dans sa prise de parole, l’opposant est clair : cette solution ne viendra ni de Doha, ni de Washington.
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