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Crise de l’école : les vraies raisons de l’échec des négociations

La négociation entamée le week-end dernier entre le Gouvernement et le Collectif des syndicats signataires du 15 octobre 2016 s’est encore terminée en queue de poisson. Entre les deux parties c’est statuquo, chacune des parties reste campée sur sa position.



Crise de l’école : les vraies raisons de l’échec des négociations
Conséquence, les syndicalistes ont décidé d’entamer une nouvelle grève de 20 jours qui a commencé depuis le lundi 17 février 2020.
 
Pendant quatre jours, jusqu’au dimanche 16 février 2020, les acteurs de la crise scolaire étaient de nouveau réunis. La commission de conciliation convoquée par le ministre du Dialogue Social, du Travail et de la Fonction publique n’a réussi à faire bouger les lignes. La rencontre s’est soldée par un nouvel échec.
 
Seul point pour les syndicats signataires du 15 octobre 2016, l’application « immédiate » de l’article 39 de la Loi n° 2018-007 du 16 janvier 2018, portant statut du personnel enseignant. Cet article stipule que: «toute majoration des rémunérations des fonctionnaires relevant du Statut général s’applique de plein droit au personnel enseignant de l’Enseignement secondaire, de l’Enseignement fondamental et de l’Éducation préscolaire et Spéciale».
 
Selon le rapport de non-conciliation, la position du Gouvernement n’a pas changé sur ce sujet. Car, le gouvernement estime que l’application de cet article aura une incidence financière de plus de 58 milliards de F CFA. Une situation «insoutenable pour les finances de l’Etat qui font face à plusieurs difficultés». Le Gouvernement propose donc que l’indice plafond soit 1100 à compter du 1er janvier 2020 et 1 200 à compter du 1er janvier 2021.
 
En plus de relever l’indice, selon son calendrier, la commission dit avoir proposé au gouvernement, l’octroi de trois mois salaires pour 2019 aux enseignants et la reprise de la discussion sur l’article 39 en 2021. Une proposition qui a été réfutée par le gouvernement au motif qu’il n’est pas en mesure de supporter l’incidence financière qui s’élèverait à 80 milliards FCFA.  Du coup un dialogue de sourds s’est installé entre le gouvernement et les syndicats qui ont, d’ailleurs, entamé une autre grève de 20 jours jusqu’au  en grève jusqu’ pour 20 jours.

Malijet

Vendredi 21 Février 2020 - 15:16


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