Andry Rajoelina (G), Marc Ravalomanana (D), et James Mitchel, le 24 juillet 2012, à Victoria.
Voici la déclaration du chef de la délégation de la SADC, Marius Fransman, qui n’était pas prévue dans le déroulé de sa conférence de presse : « Cette mission fait suite aux deux réunions que nous avons organisées aux Seychelles entre le président Rajoelina et l’ancien président Ravalomanana. Nous avons décidé de venir à Madagascar pour montrer que les discussions autour de la crise ne concernaient pas que ces deux hommes. »
Jean-Paul Adam, ministre des Affaires étrangères des Seychelles, s'est également exprimé au nom de la Commission de l’océan Indien à Séoul : « Nous avons fait des progrès, mais comme cela a déjà été noté, ce n’est pas seulement une question de deux personnes, c’est une question de tout Madagascar et du peuple malgache. »
La SADC semble avoir constaté l’impossibilité de réconcilier deux hommes, l’ancien président Marc Ravalomanana et le président de la transition Andry Rajoelina, du moins de placer cette réconciliation comme acte fondateur qui à lui seul dénouerait la crise.
En outre, la délégation a rencontré des partis politiques qui n’ont jamais adhéré au processus de sortie de crise et des représentants de la société civile qui, eux, ont toujours milité pour une solution entre Malgaches, malgacho-malgache comme on dit ici, sans ingérence extérieure.
La SADC va organiser d’ici deux à trois mois un sommet qui rassemblera tous les partis politiques - l’armée, l’église et la société civile. Selon des participants aux réunions, cette initiative vise peut-être aussi à s’assurer la participation de tous aux futures élections présidentielles et législatives l’année prochaine.
Source: RFI
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