
Mountaga Sy, Dg Apix
Le Sénégal, depuis quelques années, a entrepris des réformes majeures qui portent l’ambition de notre pays de faire partie des tops 100 mondiaux en matière d’amélioration du climat des affaires. Depuis six ans maintenant, de manière soutenue et régulière, le Sénégal se donne rendez-vous avec les contributeurs pour faire une revue des mesures en cours et opérer les derniers réglages avant la fin du cycle. Voilà tout le sens de l’atelier de mise en oeuvre de la feuille de route Doing Business 2021 tenu à Saly Portudal.
Selon Mountaga Sy, il est important de s’appuyer sur les résultats de la première phase du Plan Sénégal Emergent pour parachever totalement les réformes structurelles et sectorielles attendues par le secteur privé et tirer davantage profit de la position du Sénégal comme hub d’investissement privé. La mise en œuvre de la première phase du PSE, sur la période 2014-2018, a donné des «résultats satisfaisants’’ par la ‘’mise en place des fondamentaux de l’émergence et un changement d’état d’esprit dans le service public pour plus d’efficacité et d’efficience’’, s’est-il félicité. Pour lui, au vu de la première phase du PSE, il devient essentiel de s’approprier ses résultats pour les enrichir et passer à l’échelle dans la seconde phase du PSE (2019-2023).
L’objectif doit consister à «achever totalement les réformes structurelles et sectorielles attendues par le secteur privé et bénéficier davantage de notre position de hub d’investissement privé’’ a-t-il déclaré. Le cycle présent a finalisé une batterie de réformes qui permettront d’impacter au minimum cinq mesures majeures de l’E- Business mais aussi l’implication de la Banque Mondiale qui a fait la visite du pays pour constater les efforts du Sénégal et tirer de notre pays, le Programme de renforcement de l’environnement des affaires et de la compétitivité (Preac) qui va être considéré comme un modèle de benchmark.
Mountaga Sy de préciser que durant les deux premières phases du Programme de réforme de l’environnement des affaires et de la compétitivité (PREAC, 2013-2015 et 2016- 2018), des «réformes et projets majeurs» ont été exécutés. Ainsi, les délais et coûts de délivrance d’actes administratifs ont été réduits dans les domaines de la création d’entreprise, du transfert de propriété, de l’octroi du permis de construire, de la justice commerciale, du paiement de taxes, de l’accès à l’électricité, de l’accès au crédit et du commerce transfrontalier, en plus de l’amélioration de la qualité des services de l’administration, a-t-il souligné. ‘’La deuxième phase 2016-2018 que nous venons de boucler, a mis l’accent sur l’efficience par la rationalisation de certains coûts directs liés à l’activité de l’entreprise, le renforcement du cadre juridique avec la création des tribunaux de commerce, l’adoption des lois sur les zones économiques, les bureaux d’information sur le crédit et la protection des investisseurs minoritaires’’, a rappelé le D.G de l’APIX.
18 places gagnées dans le dernier classement Doing Business
Il a fait remarquer que pendant cette période, l’investissement privé domestique et étranger a cru à un taux supérieur à 8% avec l’installation d’investisseurs de référence dans les télécoms, l’agriculture et le développement immobilier. Pour Mountaga Sy, la phase 2 du PSE ‘’matérialise la volonté politique des pouvoirs publics de poursuivre l’assainissement en profondeur de l’environnement des affaires pour le hisser au niveau du climat des affaires des pays émergents’’. Cela passe nécessairement à son avis par l’exécution de la feuille de route de la troisième phase du Programme de réforme de l’environnement des affaires et de la compétitivité (PREAC).
Le Sénégal a gagné 18 places dans le dernier classement Doing Business. Pour les prochaines année, il faudra finaliser les grandes réformes structurelles, se préparer à l’avènement du cycle et de la séquence, du pétrole, du gaz et de l’énergie , mais aussi travailler davantage à la protection de l’investisseur et l’accès viabilisé et structurant au foncier, estime le Dg de l’APIX.
Le Témoin
Selon Mountaga Sy, il est important de s’appuyer sur les résultats de la première phase du Plan Sénégal Emergent pour parachever totalement les réformes structurelles et sectorielles attendues par le secteur privé et tirer davantage profit de la position du Sénégal comme hub d’investissement privé. La mise en œuvre de la première phase du PSE, sur la période 2014-2018, a donné des «résultats satisfaisants’’ par la ‘’mise en place des fondamentaux de l’émergence et un changement d’état d’esprit dans le service public pour plus d’efficacité et d’efficience’’, s’est-il félicité. Pour lui, au vu de la première phase du PSE, il devient essentiel de s’approprier ses résultats pour les enrichir et passer à l’échelle dans la seconde phase du PSE (2019-2023).
L’objectif doit consister à «achever totalement les réformes structurelles et sectorielles attendues par le secteur privé et bénéficier davantage de notre position de hub d’investissement privé’’ a-t-il déclaré. Le cycle présent a finalisé une batterie de réformes qui permettront d’impacter au minimum cinq mesures majeures de l’E- Business mais aussi l’implication de la Banque Mondiale qui a fait la visite du pays pour constater les efforts du Sénégal et tirer de notre pays, le Programme de renforcement de l’environnement des affaires et de la compétitivité (Preac) qui va être considéré comme un modèle de benchmark.
Mountaga Sy de préciser que durant les deux premières phases du Programme de réforme de l’environnement des affaires et de la compétitivité (PREAC, 2013-2015 et 2016- 2018), des «réformes et projets majeurs» ont été exécutés. Ainsi, les délais et coûts de délivrance d’actes administratifs ont été réduits dans les domaines de la création d’entreprise, du transfert de propriété, de l’octroi du permis de construire, de la justice commerciale, du paiement de taxes, de l’accès à l’électricité, de l’accès au crédit et du commerce transfrontalier, en plus de l’amélioration de la qualité des services de l’administration, a-t-il souligné. ‘’La deuxième phase 2016-2018 que nous venons de boucler, a mis l’accent sur l’efficience par la rationalisation de certains coûts directs liés à l’activité de l’entreprise, le renforcement du cadre juridique avec la création des tribunaux de commerce, l’adoption des lois sur les zones économiques, les bureaux d’information sur le crédit et la protection des investisseurs minoritaires’’, a rappelé le D.G de l’APIX.
18 places gagnées dans le dernier classement Doing Business
Il a fait remarquer que pendant cette période, l’investissement privé domestique et étranger a cru à un taux supérieur à 8% avec l’installation d’investisseurs de référence dans les télécoms, l’agriculture et le développement immobilier. Pour Mountaga Sy, la phase 2 du PSE ‘’matérialise la volonté politique des pouvoirs publics de poursuivre l’assainissement en profondeur de l’environnement des affaires pour le hisser au niveau du climat des affaires des pays émergents’’. Cela passe nécessairement à son avis par l’exécution de la feuille de route de la troisième phase du Programme de réforme de l’environnement des affaires et de la compétitivité (PREAC).
Le Sénégal a gagné 18 places dans le dernier classement Doing Business. Pour les prochaines année, il faudra finaliser les grandes réformes structurelles, se préparer à l’avènement du cycle et de la séquence, du pétrole, du gaz et de l’énergie , mais aussi travailler davantage à la protection de l’investisseur et l’accès viabilisé et structurant au foncier, estime le Dg de l’APIX.
Le Témoin
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