L’économiste et spécialiste de la prospective Daby Pouye tire la sonnette d’alarme. Selon l’invité du jury du dimanche de ce 6 juillet, sur Iradio, « le Sénégal ne maîtrise pas encore son économie face à la crise actuelle ». Cependant, il salue le plan de redressement enclenché, et insiste sur l’urgence de mobiliser les compétences nationales et de placer les bonnes personnes aux bons postes pour espérer une relance durable.
« Lorsqu'il y a une augmentation des matières premières, par exemple, ou des produits que nous achetons immédiatement, cela a une répercussion sur notre économie. Et le seul levier dont dispose le Sénégal pour y faire face, ce sont les subventions. Or, le Sénégal n’a pas vocation à subventionner. La vie est excessivement chère. Les denrées que nous ne maîtrisons pas sont excessivement chères », a déclaré Daby Pouye.
Selon l’économiste, la situation demeure préoccupante. Il en déduit qu'« on ne peut pas parler décemment de croissance économique sans glorifier, alors que la majorité de la population est dans une véritable souffrance ». Un plan de redressement économique a certes été initié, ce qui est un bon début, mais pour Daby Pouye, cela ne suffira pas. Il exhorte à un véritable changement de cap fondé sur la mobilisation des compétences. Faute de quoi, l’économie sénégalaise « continuera de s’effondrer ».
« Si l'on veut redresser le pays et changer de cap, il faut comprendre que le Sénégal d'aujourd'hui ne peut plus être dirigé comme le Sénégal d'hier. Ce redressement doit se faire sur la base d'un programme partagé avec les différentes parties prenantes, où l'on ne se préoccupe pas de la distribution des postes, mais de la mobilisation des compétences. Il faut impliquer les différents partis politiques, les syndicats, la société civile, la diaspora, et mettre l’homme et la femme qu’il faut à la place qu’il faut. Je suis convaincu que si l'on met cela en place, on ira très loin et le Sénégal se redressera », dit-il.
Mieux, poursuit l’invité du JDD, « on a espéré qu’enfin le gouvernement de Sonko ferait appel aux différentes forces vives de la nation pour s’en sortir. Or, jusqu’à présent, nous baignons dans ce clientélisme tant décrié par ce gouvernement. Je pense que c’est l’une des raisons pour lesquelles nous en sommes là ».
« Lorsqu'il y a une augmentation des matières premières, par exemple, ou des produits que nous achetons immédiatement, cela a une répercussion sur notre économie. Et le seul levier dont dispose le Sénégal pour y faire face, ce sont les subventions. Or, le Sénégal n’a pas vocation à subventionner. La vie est excessivement chère. Les denrées que nous ne maîtrisons pas sont excessivement chères », a déclaré Daby Pouye.
Selon l’économiste, la situation demeure préoccupante. Il en déduit qu'« on ne peut pas parler décemment de croissance économique sans glorifier, alors que la majorité de la population est dans une véritable souffrance ». Un plan de redressement économique a certes été initié, ce qui est un bon début, mais pour Daby Pouye, cela ne suffira pas. Il exhorte à un véritable changement de cap fondé sur la mobilisation des compétences. Faute de quoi, l’économie sénégalaise « continuera de s’effondrer ».
« Si l'on veut redresser le pays et changer de cap, il faut comprendre que le Sénégal d'aujourd'hui ne peut plus être dirigé comme le Sénégal d'hier. Ce redressement doit se faire sur la base d'un programme partagé avec les différentes parties prenantes, où l'on ne se préoccupe pas de la distribution des postes, mais de la mobilisation des compétences. Il faut impliquer les différents partis politiques, les syndicats, la société civile, la diaspora, et mettre l’homme et la femme qu’il faut à la place qu’il faut. Je suis convaincu que si l'on met cela en place, on ira très loin et le Sénégal se redressera », dit-il.
Mieux, poursuit l’invité du JDD, « on a espéré qu’enfin le gouvernement de Sonko ferait appel aux différentes forces vives de la nation pour s’en sortir. Or, jusqu’à présent, nous baignons dans ce clientélisme tant décrié par ce gouvernement. Je pense que c’est l’une des raisons pour lesquelles nous en sommes là ».
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