Observant l’histoire politique récente du Sénégal, marquée par les tensions persistantes entre Ousmane Sonko et Macky Sall depuis 2021, c’est à travers mes « lunettes » de Peulh que je saisis ce moment historique.
Avec mes repères, ma mémoire, et mes héros, c’est naturellement l’épopée de Samba Guéladiègui qui s’impose à mon esprit, guidé par ce proverbe Pulaar :
« Samba wari ne wuuri, Samba wari né maayi »
(Samba tua de son vivant, Samba tua après sa mort)
Plus qu’un hommage au passé, cette parole chargée de mémoire et de dignité exprime la force intemporelle d’un esprit de résistance et de justice, capable de traverser les âges.
C’est cette sagesse ancestrale qui m’éclaire aujourd’hui à tracer le parallèle entre Samba Guéladiègui, héros légendaire et Ousmane Sonko, figure contemporaine de la scène politique sénégalaise
A travers les chants des griots et les récits populaires, Samba Guéladiègui incarne l’insoumission face à l’oppression.
Aujourd’hui, c’est dans l’arène politique qu’un autre nom, Ousmane Sonko, éveille passions et résistances ; l’un appartient à l’épopée, l’autre, à l’actualité. Mais leurs destins se rejoignent par la force du symbole : refus de la soumission, capacité à inspirer au-delà de leur temps.
Né de Guéladio Diégui et de Kumba Jorngal, Samba Guéladiègui est un modèle de bravoure, de loyauté et de résistance. Sa renommée a franchi les frontières du Fouta pour s’étendre dans tout le Sahel, du Sénégal à la Mauritanie, au Mali et même en Guinée et à la Gambie. La chercheuse Lilyan Kesteloot souligne d’ailleurs que son épopée est l’une des plus précieuses du Sénégal.
Défiant l’ordre établi jusqu’à son dernier souffle, Samba devint, même après sa mort, une force agissante.
A ce titre, la légende rapporte : « Longtemps, après sa mort, un berger s’arrêta un jour devant sa tombe, tout en se remémorant les exploits qu’il avait incarnés. Dans un geste de défi et d’ironie, le berger leva son bâton et frappa symboliquement le squelette du héros. Un éclat, détaché de l’impact, se projeta en l’air et atteint mortellement le berger.» ; d’où le célèbre dicton : « Samba wari ne maayi ». (Samba tua après sa mort)
A l’image de Samba, Ousmane Sonko s’est imposé comme un symbole de résistance moderne.
Haut fonctionnaire, devenu politique, il a su conquérir une large partie du peuple par son franc-parler, son rejet des compromis corrupteurs et sa défense d’une souveraineté nationale.
Confronté à une répression implacable du régime de Macky Sall : radiation, calomnies, diabolisation, arrestations, procès politiques, Sonko a vu son aura grandir à chaque étape. Même éloigné de la scène politique, sa voix résonnait davantage, perçant les murs de la censure pour devenir l’écho des espoirs d’une jeunesse frustrée et d’un peuple assoiffé de justice.
Aujourd’hui, avec l’élection de Bassirou Diomaye Faye, comme Président de la République du Sénégal et son propre retour comme Premier Ministre du Sénégal, Ousmane Sonko se trouve dans une position de pouvoir, tandis que Macky Sall rejoint les rangs de l’opposition.
Une inversion saisissante qui ouvre une nouvelle ère… mais aussi de nouvelles interrogations. D’où la question que je formule, en paraphrasant le vieux proverbe inspirant :
« Sonko wari ne maayi, saka nde wuuri ???»
En tout cas, même si l’opposition ne donne pas l’image d’un front en pleine débâcle, les premiers signaux qu’elle émet, laissent transparaître une formation désorientée, paralysée, davantage guidée par la rancune que par une vision politique cohérente.
Ironie de l’histoire, c’est l’ancien Président Macky Sall qui semble aujourd’hui vouloir endosser le rôle de chef de file de cette opposition. Une posture pour le moins surprenante quand on se rappelle que son long règne fut émaillé de nombreuse dérives démocratiques. Comment un homme qui a verrouillé l4appareil judiciaire, muselé la presse, emprisonné ses adversaires politiques et repoussé des échéances électorale, peut-il aujourd’hui prétendre donner des leçons de démocratie ?
Revenant sur le parallèle entre Samba et Sonko, il faut affirmer avec force que cette résurgence de la figure du héros peulh, n’a rien d’un repli éthniciste. Elle incarne plutôt la reviviscence de valeurs fondatrices : loyauté, droiture, intégrité, résistance et sacrifice.
De Koli Tenguela à Thierno Sileymani Baal, des Almamys comme Abdoul Khadre Kane, Abdoul Karim Daff ou Thierno Baila Sow jusquà nos jours, le Fouta reste fidèle à un idéal d’honneur et de justice. Il ne reconnaît pas parmi ses fils ceux qui troquent ces valeurs contre le luxe, le pouvoir ou la compromission.
Le Fouta renie les élites corrompues, même lorsqu’elles se parent des titres de maire, de député, ou de président. Son peuple ne se reconnait pas dans ceux qui banalisent les crimes économiques.
Samba Guéladiègui et Ousmane Sonko incarnent ainsi deux époques, mais un même élan irrépressible ; celui de la lutte pour la dignité, l’intégrité et la justice
Là où les griots chantaient hier le courage de Samba, face à l’oppression, le peuple célèbre aujourd’hui la résilience d’Ousmane Sonko face à l’adversité.
Dan cet héritage de bravoure de résistance et d’espérance, s’inscrit l’élection historique de son Excellence, le Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye, porté triomphalement à la Magistrature Suprême, dès le premier tour, par un peuple assoiffé de renouveau et confiant en sa promesse d’éthique, de prospérité et de souveraineté.
Tant que l’Injustice subsistera, d’autres Samba, d’autres Sonko, d’autres Diomaye surgiront, brandissant fièrement les flambeaux de la liberté et de la souveraineté !
.
Dans notre cher Sénégal, les héros ne meurent jamais. Ils renaissent dans chaque combat porté par des cœurs fidèles aux idéaux d’honneur et de justice.
Une Justice, aujourd’hui érigée en pilier du régime Diomaye/Sonko et appelée à demeurer leur boussole en toutes circonstances, à travers le tryptique :
JUB – JUBEUL – JUBANTI (Intégrité – Justice - Progrès)
Avec mes repères, ma mémoire, et mes héros, c’est naturellement l’épopée de Samba Guéladiègui qui s’impose à mon esprit, guidé par ce proverbe Pulaar :
« Samba wari ne wuuri, Samba wari né maayi »
(Samba tua de son vivant, Samba tua après sa mort)
Plus qu’un hommage au passé, cette parole chargée de mémoire et de dignité exprime la force intemporelle d’un esprit de résistance et de justice, capable de traverser les âges.
C’est cette sagesse ancestrale qui m’éclaire aujourd’hui à tracer le parallèle entre Samba Guéladiègui, héros légendaire et Ousmane Sonko, figure contemporaine de la scène politique sénégalaise
A travers les chants des griots et les récits populaires, Samba Guéladiègui incarne l’insoumission face à l’oppression.
Aujourd’hui, c’est dans l’arène politique qu’un autre nom, Ousmane Sonko, éveille passions et résistances ; l’un appartient à l’épopée, l’autre, à l’actualité. Mais leurs destins se rejoignent par la force du symbole : refus de la soumission, capacité à inspirer au-delà de leur temps.
Né de Guéladio Diégui et de Kumba Jorngal, Samba Guéladiègui est un modèle de bravoure, de loyauté et de résistance. Sa renommée a franchi les frontières du Fouta pour s’étendre dans tout le Sahel, du Sénégal à la Mauritanie, au Mali et même en Guinée et à la Gambie. La chercheuse Lilyan Kesteloot souligne d’ailleurs que son épopée est l’une des plus précieuses du Sénégal.
Défiant l’ordre établi jusqu’à son dernier souffle, Samba devint, même après sa mort, une force agissante.
A ce titre, la légende rapporte : « Longtemps, après sa mort, un berger s’arrêta un jour devant sa tombe, tout en se remémorant les exploits qu’il avait incarnés. Dans un geste de défi et d’ironie, le berger leva son bâton et frappa symboliquement le squelette du héros. Un éclat, détaché de l’impact, se projeta en l’air et atteint mortellement le berger.» ; d’où le célèbre dicton : « Samba wari ne maayi ». (Samba tua après sa mort)
A l’image de Samba, Ousmane Sonko s’est imposé comme un symbole de résistance moderne.
Haut fonctionnaire, devenu politique, il a su conquérir une large partie du peuple par son franc-parler, son rejet des compromis corrupteurs et sa défense d’une souveraineté nationale.
Confronté à une répression implacable du régime de Macky Sall : radiation, calomnies, diabolisation, arrestations, procès politiques, Sonko a vu son aura grandir à chaque étape. Même éloigné de la scène politique, sa voix résonnait davantage, perçant les murs de la censure pour devenir l’écho des espoirs d’une jeunesse frustrée et d’un peuple assoiffé de justice.
Aujourd’hui, avec l’élection de Bassirou Diomaye Faye, comme Président de la République du Sénégal et son propre retour comme Premier Ministre du Sénégal, Ousmane Sonko se trouve dans une position de pouvoir, tandis que Macky Sall rejoint les rangs de l’opposition.
Une inversion saisissante qui ouvre une nouvelle ère… mais aussi de nouvelles interrogations. D’où la question que je formule, en paraphrasant le vieux proverbe inspirant :
« Sonko wari ne maayi, saka nde wuuri ???»
En tout cas, même si l’opposition ne donne pas l’image d’un front en pleine débâcle, les premiers signaux qu’elle émet, laissent transparaître une formation désorientée, paralysée, davantage guidée par la rancune que par une vision politique cohérente.
Ironie de l’histoire, c’est l’ancien Président Macky Sall qui semble aujourd’hui vouloir endosser le rôle de chef de file de cette opposition. Une posture pour le moins surprenante quand on se rappelle que son long règne fut émaillé de nombreuse dérives démocratiques. Comment un homme qui a verrouillé l4appareil judiciaire, muselé la presse, emprisonné ses adversaires politiques et repoussé des échéances électorale, peut-il aujourd’hui prétendre donner des leçons de démocratie ?
Revenant sur le parallèle entre Samba et Sonko, il faut affirmer avec force que cette résurgence de la figure du héros peulh, n’a rien d’un repli éthniciste. Elle incarne plutôt la reviviscence de valeurs fondatrices : loyauté, droiture, intégrité, résistance et sacrifice.
De Koli Tenguela à Thierno Sileymani Baal, des Almamys comme Abdoul Khadre Kane, Abdoul Karim Daff ou Thierno Baila Sow jusquà nos jours, le Fouta reste fidèle à un idéal d’honneur et de justice. Il ne reconnaît pas parmi ses fils ceux qui troquent ces valeurs contre le luxe, le pouvoir ou la compromission.
Le Fouta renie les élites corrompues, même lorsqu’elles se parent des titres de maire, de député, ou de président. Son peuple ne se reconnait pas dans ceux qui banalisent les crimes économiques.
Samba Guéladiègui et Ousmane Sonko incarnent ainsi deux époques, mais un même élan irrépressible ; celui de la lutte pour la dignité, l’intégrité et la justice
Là où les griots chantaient hier le courage de Samba, face à l’oppression, le peuple célèbre aujourd’hui la résilience d’Ousmane Sonko face à l’adversité.
Dan cet héritage de bravoure de résistance et d’espérance, s’inscrit l’élection historique de son Excellence, le Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye, porté triomphalement à la Magistrature Suprême, dès le premier tour, par un peuple assoiffé de renouveau et confiant en sa promesse d’éthique, de prospérité et de souveraineté.
Tant que l’Injustice subsistera, d’autres Samba, d’autres Sonko, d’autres Diomaye surgiront, brandissant fièrement les flambeaux de la liberté et de la souveraineté !
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Dans notre cher Sénégal, les héros ne meurent jamais. Ils renaissent dans chaque combat porté par des cœurs fidèles aux idéaux d’honneur et de justice.
Une Justice, aujourd’hui érigée en pilier du régime Diomaye/Sonko et appelée à demeurer leur boussole en toutes circonstances, à travers le tryptique :
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