Les exercices ont commencé le 13 avril dans le port de Dar Es Salam où l’Inde a dépêché un destroyer, un navire de débarquement de chars et un patrouilleur. On compte aussi quatre navires de la marine tanzanienne ainsi que l’unité navale spéciale du Kenya dédiée aux interceptions.
L’Afrique du Sud, les Comores, Djibouti, l’Érythrée, Madagascar, Maurice, le Mozambique et les Seychelles participent à ces manœuvres. Après des entraînements portuaires, la phase en mer s’ouvre ce mercredi 16 avril avec des exercices anti-piraterie, de recherche et sauvetage et des opérations héliportées.
Abhishek Mishra est chercheur associé au Manohar Parrikar Institute for Defence Studies and Analyses MP-IDSA, un centre d’études du ministère de la Défense Indien. Il explique l’importance de ces exercices maritimes pour l'Inde : « La côte est de l’Afrique fait partie de notre stratégie Indo-Pacifique. Notre principal objectif dans la région est la sûreté de sa marine marchande. Les attaques houthis de l’année dernière nous en ont rappelé l’urgence. C’est aussi garantir l’approvisionnement énergétique de l’Inde qui est dépendante de pays Africains pour les hydrocarbures. Enfin, une très importante diaspora indienne est installée ici. »
L’opération est baptisée Africa-India Key Maritime Engagement Exercise, ses initiales signifient unité en langue indienne Sanskrite. Elle doit être reconduite dans un autre pays d’Afrique de l’Est l’année prochaine.
L’Afrique du Sud, les Comores, Djibouti, l’Érythrée, Madagascar, Maurice, le Mozambique et les Seychelles participent à ces manœuvres. Après des entraînements portuaires, la phase en mer s’ouvre ce mercredi 16 avril avec des exercices anti-piraterie, de recherche et sauvetage et des opérations héliportées.
Abhishek Mishra est chercheur associé au Manohar Parrikar Institute for Defence Studies and Analyses MP-IDSA, un centre d’études du ministère de la Défense Indien. Il explique l’importance de ces exercices maritimes pour l'Inde : « La côte est de l’Afrique fait partie de notre stratégie Indo-Pacifique. Notre principal objectif dans la région est la sûreté de sa marine marchande. Les attaques houthis de l’année dernière nous en ont rappelé l’urgence. C’est aussi garantir l’approvisionnement énergétique de l’Inde qui est dépendante de pays Africains pour les hydrocarbures. Enfin, une très importante diaspora indienne est installée ici. »
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