En Ouganda, deux défenseurs des droits humains ont été enlevés le 1er octobre 2025. La nouvelle a été rendue publique le lendemain. Bob Njagi et Nicholas Oyoo, militants du mouvement Free Kenya, s’étaient rendus à Kampala pour participer à la campagne électorale de l’opposant ougandais Bobi Wine, quand ils ont été enlevés par des hommes armés.
D’après des témoins, cités par Amnesty international, c’est vers 15h mercredi, que Bob Njagi et Nicholas Oyoo ont été emmenés par des hommes armés. Il se trouvaient alors à une station essence de Kireka, au Nord-Est de Kampala. « Un enlèvement de style mafieux », dénonce sur X l’opposant Bobi Wine, qui soupçonne les services de sécurité ougandais d’en être les auteurs.
« Un système d’enlèvements en Afrique de l’Est »
Dans une lettre ouverte à l’ambassade d’Ouganda à Nairobi, les ONG Amnesty international, Vocal Africa et la Société kényane du droit, dénoncent « un système d’enlèvements en Afrique de l’Est » qu’elles qualifient de « répression transnationale ».
Les cas de Bob Njagi et Nicholas Oyoo ne sont pas isolés. En mai, la défenseuse des droits de l’homme ougandaise, Agathe Athuaire, et le militant kényan, Boniface Mwangi, étaient enlevés à Dar es Salam en Tanzanie, avant d’être retrouvés quelques jours plus tard à leurs frontières respectives. En novembre dernier, l’opposant ougandais Kizza Besigye, en voyage au Kenya, disparaissait avant d’être présenté à une cour militaire dans son pays.
D’après des témoins, cités par Amnesty international, c’est vers 15h mercredi, que Bob Njagi et Nicholas Oyoo ont été emmenés par des hommes armés. Il se trouvaient alors à une station essence de Kireka, au Nord-Est de Kampala. « Un enlèvement de style mafieux », dénonce sur X l’opposant Bobi Wine, qui soupçonne les services de sécurité ougandais d’en être les auteurs.
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