Selon une source proche de gouvernement, c’est la preuve qu’il n’y a pas de crise post-électorale au Cameroun. Si cette source concède quelques « remous » ces dernières semaines, selon ses mots, elle affirme que l’organisation, ce dimanche 30 novembre, de ce scrutin démontre que le pays est stable, la situation « maîtrisée », et que la décentralisation est en cours.
Au sein du parti présidentiel, un cadre reconnaît toutefois que ces régionales vont permettre au Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) de reprendre son souffle après une séquence éprouvante, même si Paul Biya a prêté serment pour un huitième mandat.
Car ces régionales sont organisées avec un corps électoral inchangé. Ce sont les mêmes élus municipaux que lors des premières régionales en 2020 qui votent cette année puisque les élections municipales ont été repoussées à l’an prochain, ce qu’avaient dénoncé plusieurs voix de l’opposition.
Le parti au pouvoir qui contrôle jusque-là neuf régions sur dix, vise ce dimanche un carton plein. Pour l’analyste Stéphane Akoa, il sera intéressant d’observer dans le détail si localement des chefs traditionnels expriment une forme de lassitude et de mécontentement à l’égard du système gouvernant.
L’avocate Alice Nkom, nouvelle porte-parole de l’opposant Issa Tchiroma Bakary qui conteste la réélection de Paul Biya, annonce un livestream sur internet ce 30 novembre, ce qu’elle appelle « les régionales du peuple » et demande aux Camerounais d’exprimer en ligne leur défiance à l’égard de ce qu’elle qualifie de « mascarade ». Il faut ajouter ce qu’a dit Maurice Kamto réélu normalement ce samedi président du parti d’opposition, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC).
Au sein du parti présidentiel, un cadre reconnaît toutefois que ces régionales vont permettre au Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) de reprendre son souffle après une séquence éprouvante, même si Paul Biya a prêté serment pour un huitième mandat.
Car ces régionales sont organisées avec un corps électoral inchangé. Ce sont les mêmes élus municipaux que lors des premières régionales en 2020 qui votent cette année puisque les élections municipales ont été repoussées à l’an prochain, ce qu’avaient dénoncé plusieurs voix de l’opposition.
Le parti au pouvoir qui contrôle jusque-là neuf régions sur dix, vise ce dimanche un carton plein. Pour l’analyste Stéphane Akoa, il sera intéressant d’observer dans le détail si localement des chefs traditionnels expriment une forme de lassitude et de mécontentement à l’égard du système gouvernant.
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