Le ministre de l’intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, a annoncé le début des concertations avec les partis légalement constitués le 21 novembre prochain. Ce qui devrait sonner la relance du dialogue politique au Sénégal. Mais cet appel n’est pas du goût du maire de Mermoz/Sacré-Cœur. Pour Barthélémy Dias, il y aura dialogue qu’à la condition qu’on libère Khalifa Sall.
« Il est hors de question pour nous de dialoguer avec des conditions de chantage. Le dialogue, pour ce qui nous concerne, c’est-à-dire ceux qui se sont aujourd’hui battus autour de Khalifa Sall, ne se fera qu’à la condition que la prise en otage qui est exercée sur le maire de Dakar cesse. Ensuite, nous pourrons nous asseoir et discuter de façon objective, constructive et concrète. Mais, on ne peut pas accepter de discuter dans un contexte de prise en otage et de chantage», scande-t-il dans les colonnes de « Vox Populi ».
Le proche du député-maire de Dakar, ne considère donc pas « cet appel du Président Macky Sall comme un appel sérieux ». «Je crois que nous ne pouvons pas prétendre vouloir diriger le Sénégal et refuser de discuter. Mais, il est hors de question, pour nous, de discuter, d’échanger avec l’actuel régime dans des conditions de chantage et de prise en otage. Si Khalifa Sall n’est pas libéré, nous ne prendrons part à un quelconque dialogue », tranche-t-il.
Moustapha Cissé LO qui ne voulait pas entendre parler de préalable autour dudit dialogue, ne sera pas content.
« Il est hors de question pour nous de dialoguer avec des conditions de chantage. Le dialogue, pour ce qui nous concerne, c’est-à-dire ceux qui se sont aujourd’hui battus autour de Khalifa Sall, ne se fera qu’à la condition que la prise en otage qui est exercée sur le maire de Dakar cesse. Ensuite, nous pourrons nous asseoir et discuter de façon objective, constructive et concrète. Mais, on ne peut pas accepter de discuter dans un contexte de prise en otage et de chantage», scande-t-il dans les colonnes de « Vox Populi ».
Le proche du député-maire de Dakar, ne considère donc pas « cet appel du Président Macky Sall comme un appel sérieux ». «Je crois que nous ne pouvons pas prétendre vouloir diriger le Sénégal et refuser de discuter. Mais, il est hors de question, pour nous, de discuter, d’échanger avec l’actuel régime dans des conditions de chantage et de prise en otage. Si Khalifa Sall n’est pas libéré, nous ne prendrons part à un quelconque dialogue », tranche-t-il.
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