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Dialogue politique : Le Premier ministre tacle l’opposition

Le dialogue politique commence à alimenter une polémique entre le pouvoir et l’opposition. Depuis l’appel du président Abdoulaye Wade, les commentaires fusent, des dissensions naissent. Le Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye n’a pas manqué de remonter les bretelles à l’opposition qui épilogue déjà sur le contenu et exige des termes de conférence.



Dialogue politique : Le Premier ministre tacle l’opposition
Le Premier ministre apporte la réplique à la Coalition Bennoo Siggil Senegaal. En tournée dans la région de Louga, Souleymane Ndéné Ndiaye a fait savoir à qui veut l’entendre que «seul le président de la République est habilité à fixer ou imposer l’ordre du jour sur le dialogue politique national». La conférence des leaders de Bennoo Siggil Senegaal a, lors de sa réunion de jeudi dernier demandé que le chef de l’Etat accepte d’abord les conclusions des assises nationales. Elle a aussi fixé un certain nombre de conditions pour accepter de dialoguer avec Abdoulaye Wade.
Des arguments que Souleymane Ndéné Ndiaye balaie d’un revers de main. Selon lui, «personne ne doit imposer quoique ce soit dans le cadre du dialogue politique national, il revient au chef de l’Etat de fixer ou d’imposer l’ordre du jour et les règles».

Le Premier ministre a précisé que «l’appel lancé par le président de la République aux dirigeants de l’opposition ne doit pas être interprété autrement. Les autres ne sont pas plus Sénégalais que nous».

Le chef du gouvernement a indiqué que «c’est le travail qui nous a tous amenés à Dakar, sinon nous connaissons autant que les autres le Sénégal des profondeurs et les réalités du pays». Et d’ajouter : «de par son esprit d’ouverture, le président de la République n’a jamais cessé, contrairement à ce que certains soutiennent, de prôner le dialogue et la concertation pour un meilleur devenir du pays». Souleymane Ndéné Ndiaye a expliqué que «c’est pour coller à ce esprit présidentiel que nous allons à la rencontre de tous les sénégalais sans exception particulièrement les chefs religieux qui demeurent de véritables représentants des populations».

Jean Louis Djiba avec APS

Lundi 22 Juin 2009 - 08:57


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1.Posté par maocam le 24/06/2009 10:56
Cher Premier Ministre,
J'ose espérer, cas même que votre premier rôle est d'exécuter les directives du Président de la République. Si oui, alors limitez-vous à cela. Car, l'interlocuteur du Président Wade, à l'heure actuelle dans le paysage politique du Sénégal, c'est le bureau des Assises.
Je suis dans le regret d'attirer votre attention sur cet état de fait.Par ailleurs, vous pourrez toujours jouer aussi votre rôle de Conseiller dans son Staff pour sa prise de position. Mais de grâce, ne biaisez pas la question parcequ'elle est de dimension "SECURITE NATIONALE".

A bon entendeur SALUT...

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