
Sur la place Djemaa el Fna, des centaines de badauds -touristes et Marocains - tournaient en rond et piétinaient jeudi après-midi, encore hébétés par l'explosion meurtrière qui a tué 15 personnes quelques heures plus tôt à Marrakech. Des cordons jaunes de sécurité ont été déployés ce jeudi après-midi sur la façade du restaurant Argana, dont l'étage est ravagé, des barrières métalliques encadrent la place sur un périmètre d'une centaine de mètres autour des lieux du crime. Vêtue de blanc, la police scientique a effectué des relevés pendant deux heures.
Il était midi moins dix quand une violente explosion s'est faite entendre jeudi sur la place la plus touristique de Marrakech. Après avoir annoncé qu'il s'agissait d'un accident dû à des bonbonnes de gaz en cuisines, situées à l'arrière du 1er étage, les autorités s'orientent désormais vers un acte criminel. Le porte-parole du gouvernement a parlé d'"attentat criminel" et évoque un "kamikaze", avant que le ministre de la Communication, Khalid Naciri, n'évoque à son tour un "acte terroriste". Le roi Mohammed VI a immédiatement ordonné une enquête et exigé que le public soit informé de ses conclusions
Selon Boris Thiolay, journaliste de L'Express sur place, 3 Marocains auraient perdu la vie, ainsi que 12 étrangers. Vingt blessés ont été conduits en hôpital. Plusieurs Français font partie de victimes, l'Elysée n'avait pas précisé en fin d'après-midi s'il s'agissait de morts ou de blessés, mais la télévision marocaine annonçait d'ores et déjà 6 décès de Français. Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Paris.
"On a entendu une explosion sourde, raconte Boris Thiolay. On a tous sursauté, puis vu un panache de fumée noire s'élever au dessus du restaurant et du souk." Dix minutes après l'explosion, les premières sirènes d'ambulances ont retenti. "La structure est vraiment amochée, explique notre reporter. Le rez-de-chaussée et la terrasse du premier étage ont été grandement endommagés par l'explosion."
"J'ai senti le souffle de l'explosion".
Centre névralgique de Marrakech, la place Djemaa el Fna grouillait de monde au moment de l'explosion. "J'étais avec mes enfants lorsque j'ai senti le souffle de l'explosion", a raconté à Boris Thiolay une touriste, encore sous le choc. Hassan Aït Ttaleb, 25 ans, travaille dans la boutique voisine du célèbre restaurant. Il était à l'étage quand il a ressenti l'onde de l'explosion avec cinq ou six autres collègues et raconte sa fuite juste après le choc. Il porte encore des bouchons d'oreilles, quelques heures après le choc.
Sur la place Djemaa el Fna, la rumeur de la venue du ministre de l'Intérieur se propage. Tous attendent une éventuelle conférence de presse pour en savoir plus.
Nicolas Sarkozy a condamné un "attentat terroriste", un "acte odieux, cruel et lâche" et s'est entretenu par téléphone avec le roi Mohamed VI. Henri Guaino, conseiller spécial du président de la République, a par ailleurs déclaré sur RTL que la France "n'avait pas de crainte particulière en ce moment sur le Maroc".
Il était midi moins dix quand une violente explosion s'est faite entendre jeudi sur la place la plus touristique de Marrakech. Après avoir annoncé qu'il s'agissait d'un accident dû à des bonbonnes de gaz en cuisines, situées à l'arrière du 1er étage, les autorités s'orientent désormais vers un acte criminel. Le porte-parole du gouvernement a parlé d'"attentat criminel" et évoque un "kamikaze", avant que le ministre de la Communication, Khalid Naciri, n'évoque à son tour un "acte terroriste". Le roi Mohammed VI a immédiatement ordonné une enquête et exigé que le public soit informé de ses conclusions
Selon Boris Thiolay, journaliste de L'Express sur place, 3 Marocains auraient perdu la vie, ainsi que 12 étrangers. Vingt blessés ont été conduits en hôpital. Plusieurs Français font partie de victimes, l'Elysée n'avait pas précisé en fin d'après-midi s'il s'agissait de morts ou de blessés, mais la télévision marocaine annonçait d'ores et déjà 6 décès de Français. Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Paris.
"On a entendu une explosion sourde, raconte Boris Thiolay. On a tous sursauté, puis vu un panache de fumée noire s'élever au dessus du restaurant et du souk." Dix minutes après l'explosion, les premières sirènes d'ambulances ont retenti. "La structure est vraiment amochée, explique notre reporter. Le rez-de-chaussée et la terrasse du premier étage ont été grandement endommagés par l'explosion."
"J'ai senti le souffle de l'explosion".
Centre névralgique de Marrakech, la place Djemaa el Fna grouillait de monde au moment de l'explosion. "J'étais avec mes enfants lorsque j'ai senti le souffle de l'explosion", a raconté à Boris Thiolay une touriste, encore sous le choc. Hassan Aït Ttaleb, 25 ans, travaille dans la boutique voisine du célèbre restaurant. Il était à l'étage quand il a ressenti l'onde de l'explosion avec cinq ou six autres collègues et raconte sa fuite juste après le choc. Il porte encore des bouchons d'oreilles, quelques heures après le choc.
Sur la place Djemaa el Fna, la rumeur de la venue du ministre de l'Intérieur se propage. Tous attendent une éventuelle conférence de presse pour en savoir plus.
Nicolas Sarkozy a condamné un "attentat terroriste", un "acte odieux, cruel et lâche" et s'est entretenu par téléphone avec le roi Mohamed VI. Henri Guaino, conseiller spécial du président de la République, a par ailleurs déclaré sur RTL que la France "n'avait pas de crainte particulière en ce moment sur le Maroc".
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