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Difficulté du respect de sa vocation sociale : C’est l’Etat qui asphyxie la SNHLM

L’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) a présenté des résultats de l’Etude Monographique sur les Services Immobiliers du Logement à Dakar (EMSILD). Selon les résultats de l’étude 50,9% des chefs de ménage sont des locataires et 42,4% des propriétaires. Dans les explications des contraintes, les présentateurs de l’ANSD ont soulevé « le changement de vocation de certaines structures telles que la SICAP et la SNHLM qui étaient spécialisées dans l’habitat social ». Pour le représentant de la SNHLM lors de cette rencontre, Mamadou Moustapha DIOP, par ailleurs conseiller du Directeur Général de la SNHLM, l’Etat est à l’origine du problème.



Difficulté du respect de sa vocation sociale : C’est l’Etat qui asphyxie la SNHLM
Pour M. DIOP, les gens pensent à tort que la SNHLM n’a pas aujourd’hui sa vocation sociale. C’est parce que les conditions ne sont plus réunies pour que la société fasse du sociale, explique t-il. « Les prix étaient abordables dans le passé parce que des facteurs favorisant existaient, la subvention de l’Etat, la mise à la disposition de la SNHLM de réserve foncière gratuitement aujourd’hui la subvention a disparu, la SNHLM comme les entreprises intervenant dans le secteur achète des terres et le coût est répercuté ainsi sur le prix de la vente des maisons et autres appartements ».

Autres explications liées aux investissements de la société, « nous amenons l’eau, l’électricité, nous faisons l’assainissement, ces réseaux sont par la suite versés dans le patrimoine des concessionnaires à savoir la SDE, la SENELEC, l’ONAS alors qu’elles n’interviennent pas dans la réalisation ». Ainsi pour permettre à la SNHLM de faire du social, « l’Etat doit remettre à la société des réserves foncières, pousser les concessionnaires à intervenir dans les coûts de réalisations des voiries et autres réalisations d’assainissement ».

Pour argumenter sur cette difficulté d’accès à la terre, M. Mamadou Moustapha DIOP, rappelle par exemple qu’en 2005, « dans la réalisation du plan Jaxay, sur demande de l’Etat la SNHLM avait mis 3000 parcelles à sa disposition en compensation la SNHLM devait recevoir une réserve foncière, c’est seulement en 2011 que l’Etat a respecté ses engagements en donnant des terres et c’est à Diamndiadio ».



Jeudi 6 Décembre 2012 - 20:05


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