
Des voix s’élèvent au Maroc afin de rétablir la «vérité» après la mort d’au moins 24 migrants et des dizaines de blessés lors d’une tentative d’entrée massive dans l’enclave espagnole de Melilla, située en territoire marocain. Après avoir déploré ce drame qui fera ce mercredi l’objet d’une réunion du Conseil de sécurité de l’Onu, le Royaume du Maroc, à travers une déclaration, a précisé qu’ «aucun coup de feu n’a été tiré par les Forces de l’ordre, contrairement à ce qui est colporté par certaines parties».
Le vendredi 24 juin dernier était une nuit tragique à Melilla, au Nord du Maroc ou 24 migrants ont péri et 140 policiers ont été blessés. Selon les autorités marocaines, les faits se sont déroulés lors d’une tentative d’entrée de quelque 2 mille candidats à l’émigration clandestine.
Une violente bousculade a eu pour conséquence ce drame qui a entraîné des pertes «regrettables» en vies humaines et des dizaines de blessés. Contrairement à la version véhiculée par les réseaux sociaux et les images partagés dans le but « obscur de faire endosser la responsabilité » de ces tragiques événements aux autorités marocaines, ces dernières, d’après un document parvenu à PressAfrik, ont convoqué une réunion extraordinaire avec le corps diplomatique africain accrédité à Rabat afin de rétablir la vérité, de placer ces événement dans leur véritable contexte en présentant aux diplomates africains, les enregistrements de vidéos, le déroulé des événements et la stratégie adoptée par les «meneurs» et «éléments» des réseaux de traite de migrants faisant fi des risques encourus par les victimes.
Ainsi, les autorités marocaines ont informé qu’il a été démontré que cet assaut de la nuit tragique du vendredi 24 juin, « a été mené avec une grande violence et a été soigneusement planifié par des meneurs aguerris et entraînés, armés de machettes, de couteaux, barres de fer, bâtons et pierres qu’ils n’ont pas hésité à en faire usage à l’endroit des Forces de l’ordre ». Par conséquent, « les décès et blessures ont été causés par des chutes lors des escalades des clôtures ou encore dans la bousculade au point de passage, muni d’un tourniquet, qui ne permet l’accès qu’à une seule personne. Aucun coup de feu n’a été tiré par les Forces de l’ordre, contrairement à ce qui est colporté par certaines parties», ont-ils précisé.
Toutefois, la note a souligné que les Forces de l’ordre n’ont utilisé, pour se défendre contre cette «déferlante» humaine de plus de 2000 personnes, que les moyens conventionnels de maintien de l’ordre ». Le Royaume du Maroc a regretté le drame qui est survenu dont l’entière responsabilité, précisent-ils dans le document, « incombe aux réseaux de trafiquants de migrants qui se nourrissent et prospèrent sur des tragédies humaines ».
Le vendredi 24 juin dernier était une nuit tragique à Melilla, au Nord du Maroc ou 24 migrants ont péri et 140 policiers ont été blessés. Selon les autorités marocaines, les faits se sont déroulés lors d’une tentative d’entrée de quelque 2 mille candidats à l’émigration clandestine.
Une violente bousculade a eu pour conséquence ce drame qui a entraîné des pertes «regrettables» en vies humaines et des dizaines de blessés. Contrairement à la version véhiculée par les réseaux sociaux et les images partagés dans le but « obscur de faire endosser la responsabilité » de ces tragiques événements aux autorités marocaines, ces dernières, d’après un document parvenu à PressAfrik, ont convoqué une réunion extraordinaire avec le corps diplomatique africain accrédité à Rabat afin de rétablir la vérité, de placer ces événement dans leur véritable contexte en présentant aux diplomates africains, les enregistrements de vidéos, le déroulé des événements et la stratégie adoptée par les «meneurs» et «éléments» des réseaux de traite de migrants faisant fi des risques encourus par les victimes.
Ainsi, les autorités marocaines ont informé qu’il a été démontré que cet assaut de la nuit tragique du vendredi 24 juin, « a été mené avec une grande violence et a été soigneusement planifié par des meneurs aguerris et entraînés, armés de machettes, de couteaux, barres de fer, bâtons et pierres qu’ils n’ont pas hésité à en faire usage à l’endroit des Forces de l’ordre ». Par conséquent, « les décès et blessures ont été causés par des chutes lors des escalades des clôtures ou encore dans la bousculade au point de passage, muni d’un tourniquet, qui ne permet l’accès qu’à une seule personne. Aucun coup de feu n’a été tiré par les Forces de l’ordre, contrairement à ce qui est colporté par certaines parties», ont-ils précisé.
Toutefois, la note a souligné que les Forces de l’ordre n’ont utilisé, pour se défendre contre cette «déferlante» humaine de plus de 2000 personnes, que les moyens conventionnels de maintien de l’ordre ». Le Royaume du Maroc a regretté le drame qui est survenu dont l’entière responsabilité, précisent-ils dans le document, « incombe aux réseaux de trafiquants de migrants qui se nourrissent et prospèrent sur des tragédies humaines ».
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