Une âpre bataille s’annonce de l’autre côté de la savane tropicale. Ce lundi, éléphants et lions vont s’affronter au stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro. La CAN 2023 dit-on, est celle « de l’hospitalité ». Et les témoignages de supporters et journalistes présents en Côte d’Ivoire le confirment.
Un duel entre pachydermes et félins dans cette jungle de Yakro reste toujours alléchant pour les férus du ballon rond. Les premiers, malgré, leur peau épaisse ont subi les affres des flèches des équatoguinéens, sur le score de 4 buts à Zéro. Cette défaite lors de la troisième journée de poule avait crée un haut- le -corps chez nombre d’Ivoiriens, manifestant leur colère dans les médias sociaux. Comme « the rumble in the jungle » (la baston dans la jungle) entre Mouhamed Ali et Georges Forman le 30 octobre 1974 au Zaïre, sauf que cette fois-ci l’on n’est pas dans un combat de boxe mais plutôt dans un match de football.
Le lion connu et admiré pour son courage et son abnégation voudra forcément vaincre l’éléphant à la peau épaisse dans son bastion. Le dompteur de la brousse est l’un des prédateurs le plus redouté, rentrant rarement bredouille de la chasse. Mais il faudra se méfier d’un éléphant blessé. Dans tous les cas, les deux ne se feront pas de cadeau. Mais cela devra rester dans le cadre du sport.
En tout état de cause, le fair- Play doit prévaloir par –dessus tout. Le Sénégal et la Côte d’Ivoire, comme il convient de le rappeler entretiennent des relations fraternelles séculaires. Léopold Sédar Senghor et Houphouët Boigny y ont semé les germes. De plus par ironie du sort, le gouverneur de Yamoussoukro, Augustin Thiam, grand frère de Tidiane Thiam candidat du PDCI (parti fondé par feu Houphouet Boigny) à la présidentielle de 2025 ont le sang Sénégalais. Leur défunt père, Amadou Thiam avait comme épouse une nièce d’Houphouët Boigny. Cette famille Thiam originaire du Walo est plus qu’Ivoirienne que Sénégalaise, au regard du service rendu au pays de la lagune Ebrié. Qu’à cela ne tienne! Dans un tel contexte, il est du devoir de tout un chacun de faire rejaillir ces détails tant importants.
Et ce lundi, quel que soit l’issue de cette rencontre, il faut tout ranger dans le cadre du sport. Eléphants et lions au nom du patriotisme défendront à coups de crocs et de trompe leurs Nations. Chacun voudra hisser au plus haut le drapeau de sa patrie à l’image du Dôme de la Basilique de Yakro. A ce propos, avait dit Abdoulaye Fofana, journaliste (premier présentateur de télé à l’Orts en 1972), ministre de l’information de Senghor, dans son fameux discours parole à la jeunesse : « Sport et Nation sont liés. L’un comme l’autre peuvent se satisfaire de victoires momentanées… C’est l’effort persévérant qui conditionne la victoire finale. Rien n’est jamais acquis». Et quoi d'autre...?
Un duel entre pachydermes et félins dans cette jungle de Yakro reste toujours alléchant pour les férus du ballon rond. Les premiers, malgré, leur peau épaisse ont subi les affres des flèches des équatoguinéens, sur le score de 4 buts à Zéro. Cette défaite lors de la troisième journée de poule avait crée un haut- le -corps chez nombre d’Ivoiriens, manifestant leur colère dans les médias sociaux. Comme « the rumble in the jungle » (la baston dans la jungle) entre Mouhamed Ali et Georges Forman le 30 octobre 1974 au Zaïre, sauf que cette fois-ci l’on n’est pas dans un combat de boxe mais plutôt dans un match de football.
Le lion connu et admiré pour son courage et son abnégation voudra forcément vaincre l’éléphant à la peau épaisse dans son bastion. Le dompteur de la brousse est l’un des prédateurs le plus redouté, rentrant rarement bredouille de la chasse. Mais il faudra se méfier d’un éléphant blessé. Dans tous les cas, les deux ne se feront pas de cadeau. Mais cela devra rester dans le cadre du sport.
En tout état de cause, le fair- Play doit prévaloir par –dessus tout. Le Sénégal et la Côte d’Ivoire, comme il convient de le rappeler entretiennent des relations fraternelles séculaires. Léopold Sédar Senghor et Houphouët Boigny y ont semé les germes. De plus par ironie du sort, le gouverneur de Yamoussoukro, Augustin Thiam, grand frère de Tidiane Thiam candidat du PDCI (parti fondé par feu Houphouet Boigny) à la présidentielle de 2025 ont le sang Sénégalais. Leur défunt père, Amadou Thiam avait comme épouse une nièce d’Houphouët Boigny. Cette famille Thiam originaire du Walo est plus qu’Ivoirienne que Sénégalaise, au regard du service rendu au pays de la lagune Ebrié. Qu’à cela ne tienne! Dans un tel contexte, il est du devoir de tout un chacun de faire rejaillir ces détails tant importants.
Et ce lundi, quel que soit l’issue de cette rencontre, il faut tout ranger dans le cadre du sport. Eléphants et lions au nom du patriotisme défendront à coups de crocs et de trompe leurs Nations. Chacun voudra hisser au plus haut le drapeau de sa patrie à l’image du Dôme de la Basilique de Yakro. A ce propos, avait dit Abdoulaye Fofana, journaliste (premier présentateur de télé à l’Orts en 1972), ministre de l’information de Senghor, dans son fameux discours parole à la jeunesse : « Sport et Nation sont liés. L’un comme l’autre peuvent se satisfaire de victoires momentanées… C’est l’effort persévérant qui conditionne la victoire finale. Rien n’est jamais acquis». Et quoi d'autre...?
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