Dans le village de Chowe, la vaccination a débuté le week-end dernier. Le gouverneur Théo Ngwabidje a déploré les décès déjà enregistrés. Il s’est fait vacciner et a encouragé la population à faire de même.
« On a eu trois cas, explique le gouverneur. Il y a eu deux décès. Mais nous restons quand même sur nos gardes puisqu’il y a les contacts. Je suis venu me faire vacciner ici pour sensibiliser nos populations de Mwenga, de Chowe particulièrement, et donner aussi l’exemple. »
Malgré l’engouement observé au centre de vaccination, la société civile locale estime que plusieurs personnes en contact restent négligentes. Sur 175 personnes soupçonnées, moins d’une centaine se sont présentées aux équipes de riposte.
« Les habitants négligent beaucoup ces cas, déplore Pierre Mazambi, acteur de la société civile locale. Ils disent que ce sont des montages, que les médecins organisent ça seulement pour gagner de l’argent. C’est un fléau. Il faut beaucoup de psychologues pour les animer et pour les sensibiliser. »
Soutien onusien
Le chef de bureau de la mission onusienne au Sud-Kivu, Karna Soro, promet l’appui de la Monusco aux équipes de riposte dans la sensibilisation contre Ebola.
« La représentante spéciale nous a dit de soutenir la riposte, affirme Karna Soro. Nous pensons que celle-ci dispose d’une stratégie de réponse qui permet de contenir [la propagation du virus]. Et c’est ce que nous faisons. »
Pour la société civile de Chowe, les efforts devraient cependant être redoublés pour contenir cette épidémie.
« On a eu trois cas, explique le gouverneur. Il y a eu deux décès. Mais nous restons quand même sur nos gardes puisqu’il y a les contacts. Je suis venu me faire vacciner ici pour sensibiliser nos populations de Mwenga, de Chowe particulièrement, et donner aussi l’exemple. »
Malgré l’engouement observé au centre de vaccination, la société civile locale estime que plusieurs personnes en contact restent négligentes. Sur 175 personnes soupçonnées, moins d’une centaine se sont présentées aux équipes de riposte.
« Les habitants négligent beaucoup ces cas, déplore Pierre Mazambi, acteur de la société civile locale. Ils disent que ce sont des montages, que les médecins organisent ça seulement pour gagner de l’argent. C’est un fléau. Il faut beaucoup de psychologues pour les animer et pour les sensibiliser. »
Soutien onusien
Le chef de bureau de la mission onusienne au Sud-Kivu, Karna Soro, promet l’appui de la Monusco aux équipes de riposte dans la sensibilisation contre Ebola.
« La représentante spéciale nous a dit de soutenir la riposte, affirme Karna Soro. Nous pensons que celle-ci dispose d’une stratégie de réponse qui permet de contenir [la propagation du virus]. Et c’est ce que nous faisons. »
Pour la société civile de Chowe, les efforts devraient cependant être redoublés pour contenir cette épidémie.
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