Pékin, Rome, Rio, Tokyo : en 2050, dans ces villes qui ont déjà accueilli des Jeux olympiques d'été, la température moyenne en juillet-août sera si élevée qu'elle pourrait mettre en danger la santé des sportifs et du public sous le soleil.
La faute aux émissions de gaz à effet de serre qui réchauffent le climat mondial. C'est ce que mettent en évidence les scientifiques américains de Carbon Plan, une organisation à but non lucratif qui a élaboré une carte mondiale de la chaleur extrême des prochaines décennies.
De nombreuses villes auront une température moyenne supérieure au seuil de stress thermique, un indicateur qui inclut les degrés Celsius, mais également l'humidité et le rayonnement solaire. Oriana Chegwidden coordonne les études climatiques de cette organisation : « Nous avons observé que les fortes chaleurs augmenteront presque partout. Certaines villes touchées par les vagues de chaleurs quelques jours par an y seront exposées de nombreux jours. Et malheureusement, les dates des Jeux olympiques d'été coïncident avec la saison la plus chaude dans la plupart des villes de l'hémisphère nord et de certaines villes tropicales. La chaleur doit être prise en compte, elle affecte les plus vulnérables et il faut prendre cela en compte dans les calendriers. Il en va de notre adaptation au changement climatique ».
Il faudra donc privilégier le Canada, le nord de l'Europe et les grandes villes de l'hémisphère sud. La chaleur extrême préoccupe d'ores et déjà les instances olympiques internationales. Sébastien Racinais, ingénieur spécialisé en performance sportive, formule des recommandations au CIO concernant les horaires des compétitions ou la prise en charge médicale des coups de chaleur : « Ce qui a été mis en place aux Jeux olympiques et qui est maintenant mis en place dans d'autres épreuves internationales. C'est une tente médicale dédiée au traitement du coup de chaleur, donc on utilise un système de refroidissement qui est assez rudimentaire, mais très efficace, à savoir l'immersion de l'athlète dans un bain d'eau glacée. »
L’autre piste consiste évidemment à décaler la date des Jeux olympiques un peu plus tard dans l’année pour éviter les mois les plus chauds.
La problématique se pose également pour les JO d'hiver avec la diminution de l'enneigement dans de nombreuses régions montagneuses.
La faute aux émissions de gaz à effet de serre qui réchauffent le climat mondial. C'est ce que mettent en évidence les scientifiques américains de Carbon Plan, une organisation à but non lucratif qui a élaboré une carte mondiale de la chaleur extrême des prochaines décennies.
D'ici à 2050, les fortes températures de plus en plus fréquentes
De nombreuses villes auront une température moyenne supérieure au seuil de stress thermique, un indicateur qui inclut les degrés Celsius, mais également l'humidité et le rayonnement solaire. Oriana Chegwidden coordonne les études climatiques de cette organisation : « Nous avons observé que les fortes chaleurs augmenteront presque partout. Certaines villes touchées par les vagues de chaleurs quelques jours par an y seront exposées de nombreux jours. Et malheureusement, les dates des Jeux olympiques d'été coïncident avec la saison la plus chaude dans la plupart des villes de l'hémisphère nord et de certaines villes tropicales. La chaleur doit être prise en compte, elle affecte les plus vulnérables et il faut prendre cela en compte dans les calendriers. Il en va de notre adaptation au changement climatique ».
La fin des Jeux olympiques en été ?
Il faudra donc privilégier le Canada, le nord de l'Europe et les grandes villes de l'hémisphère sud. La chaleur extrême préoccupe d'ores et déjà les instances olympiques internationales. Sébastien Racinais, ingénieur spécialisé en performance sportive, formule des recommandations au CIO concernant les horaires des compétitions ou la prise en charge médicale des coups de chaleur : « Ce qui a été mis en place aux Jeux olympiques et qui est maintenant mis en place dans d'autres épreuves internationales. C'est une tente médicale dédiée au traitement du coup de chaleur, donc on utilise un système de refroidissement qui est assez rudimentaire, mais très efficace, à savoir l'immersion de l'athlète dans un bain d'eau glacée. » L’autre piste consiste évidemment à décaler la date des Jeux olympiques un peu plus tard dans l’année pour éviter les mois les plus chauds.
La problématique se pose également pour les JO d'hiver avec la diminution de l'enneigement dans de nombreuses régions montagneuses.
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